Le patron du Medef Pierre Gattaz compare le programme économique du FN de 2015 à celui de la gauche en 1981

Publié à 07h10, le 01 décembre 2015 , Modifié à 09h57, le 01 décembre 2015

Le patron du Medef Pierre Gattaz compare le programme économique du FN de 2015 à celui de la gauche en 1981

A chaque jour sa sortie fracassante contre le FN. Et ce alors que le premier tour des élections régionales, le 6 décembre, approche. Alors, après la prise de position de La Voix du Nord, qui a tout chagriné Marine Le Pen , c’est au tour de Pierre Gattaz, le président du Medef, acteur politique s’il en est, de fustiger le Front national.

Dans une interview au Parisien de ce mardi 1er décembre, le patron des patrons a notamment égratigné le programme économique du parti d’extrême droite. "Je ne m’exprime pas sur la politique mais sur le programme économique du Front national", prévient le patron. Qui ajoute, comparant le FN de 2015 à la gauche arrivée au pouvoir en 1981 avec François Mitterrand et une gauche socialiste et communiste unie :

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Et là, je dis attention, car il me rappelle étrangement le programme commun de la gauche de 1981.

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Il poursuit :

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C’est exactement l’inverse de ce qu’il faut faire pour relancer la croissance économique du pays. (…) Mon seul problème est le programme économique des partis. Or, quand je vois celui du FN qui ressemble à celui de l’extrême gauche, je ne suis pas d’accord. Extrême droite, extrême gauche, c’est la même chose : Mélenchon-Le Pen, même combat.

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Sans surprise, le FN a rapidement réagi à cette interview du patron des patrons. Premier à dégainer, Louis Aliot. "Au soutien de la gauche-faillite, le Medef-chômage attaque le FN", lance le candidat FN aux régionales en Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées. Qui ajoute alors qu'on ne peut pas accuser le Medef d'accointances avec le gouvernement :

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Le système se serre les coudes et défend ses privilèges.

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Si Manuel Valls, ce mardi sur Europe 1 , s'est "félicité de la mobilisation de Pierre Gattaz", Ian Brossat, adjoint communiste d'Anne Hidalgo à la mairie de Paris, estime quant à lui que cette sortie anti-FN de Pierre Gattaz est "un carburant" pour le parti de Marine Le Pen :

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