On le sait, les politiques ne sont pas (toujours) des supers pronostiqueurs. Et à ce petit jeu, Jean-Marc Germain va-t-il rejoindre les François Hollande et Jean-Vincent Placé au palmarès ? Après la débâcle de Benoît Hamon au premier tour de l’élection présidentielle, les sondages ne sont pas bons pour le PS pour les législatives. Crédité de 7% des intentions de votes, le PS va jouer sa survie lors de ce scrutin et espère ne pas connaître le cataclysme de 1993 quand seuls 52 députés socialistes étaient élus au Palais Bourbon.
Cordirecteur de la campagne présidentielle de Benoît Hamon, le député Jean-Marc Germain se veut des plus optimistes. Trop ? Toujours est-il que l’élu des Hauts-de-Seine voit le PS limiter la casse. Sur LCP et Public Sénat ce vendredi 12 mai, il anticipe "une bonne surprise" pour la rue de Solférino avec une Assemblée nationale où seraient élus "à peu près 150 députés socialistes". Pour en arriver à ce chiffre, le député espère voir revenir vers l’étiquette PS des électeurs qui ont voté Macron pour "ne pas avoir à choisir entre Fillon et Le Pen" et "une partie qui est partie chez Mélenchon".
Selon Jean-Marc Germain, les élections législatives des 11 et 18 juin déboucheront sur "un Parlement qui va avoir trois groupes à peu près de même taille". Et ce, même si les sondages donnent Les Républicains et La République en Marche d’Emmanuel Macron largement majoritaires.
Mais l'espoir fait vivre, dit l'adage. Et en l'occurrence, l'espoir fait survivre.