Le PS rappelle à ses cadres que "la double appartenance" (même avec le mouvement de Hamon) est interdite

Publié à 07h47, le 08 septembre 2017 , Modifié à 07h50, le 08 septembre 2017

Le PS rappelle à ses cadres que "la double appartenance" (même avec le mouvement de Hamon) est interdite

DOCUMENT LAB - Sous pression le PS ? Nooooon, pas du tout. Enfin si, un petit peu quand même. Car le parti de la rue de Solférino connaît depuis 2012 une hémorragie de militants tout autant que d’élus, ayant successivement perdu toutes les élections depuis la victoire élyséenne de François Hollande. Au point d’obtenir en juin 2017 un groupe parlementaire tout rabougri et d’être menacé sur sa droite par La République en marche d’Emmanuel Macron et sur sa gauche par le mouvement de Benoît Hamon – qui a quitté le PS après l’avoir représenté à la présidentielle – et par la France insoumise de Jean-Luc Mélenchon.

Face à cette double menace, le PS a diffusé le 4 septembre une circulaire interne signée par Jean-Christophe Cambadélis, "pour la direction du PS", et par Laurent Azoulai, que le Lab a pu consulter, rappelant, une nouvelle fois l’interdiction de toute double appartenance. Dans ce courrier adressé aux premiers secrétaires fédéraux, aux membres du conseil national comme au parlementaires, la direction du PS insiste sur le fait que "les adhérents du parti ne peuvent appartenir à un autre parti, ou groupe politique relevant directement ou indirectement d’un parti autre que le Parti socialiste".

Et d’ajouter que "tout adhérent qui se déclarerait membre d’un autre parti que le Parti socialiste se serait mis de lui-même en dehors du Parti socialiste et serait réputé démissionnaire".

Une circulaire à voir en intégralité ci-dessous :

Un rappel que Jean-Christophe Cambadélis avait déjà effectué au moment où de nombreux socialistes lâchaient leur parti pour soutenir Emmanuel Macron pour la présidentielle puis souhaitant se présenter sous l’étiquette de la majorité présidentielle aux législatives.

Mais désormais, cette mise en garde concerne également les socialistes qui appartiendraient au mouvement de Benoît Hamon, le mouvement du 1er juillet. Benoît Hamon n'étant pas concerné, ayant quitter de lui-même le parti.

C’est le sous-titre qu’en fait Stéphane Le Foll ce vendredi 8 septembre dans les colonnes du Parisien. Celui qui n’exclut pas de postuler au poste de Premier secrétaire explique ainsi :

 

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On ne peut plus accepter des individus qui ne seraient là que pour exister politiquement. Les doubles appartenances doivent être absolument interdites, par exemple avec M1717, le mouvement de Benoît Hamon.

"

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Du rab sur le Lab

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