DÉSERT - Le Sénat examine mercredi 11 juillet le nouveau texte sur le harcèlement sexuel après l'abrogation en mai de la loi précédente par le Conseil constitutionnel.
Mauvaise surprise pour les ministres de la Justice et des Droits des femmes, Christiane Taubira et Najat Vallaud-Belkacem, très peu de sénateurs sont venus les écouter.
Pas un chat au Sénat
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Jeudi 5 juillet, le premier ministre Jean-Marc Ayrault avait déjà eu la désagréable surprise de s'exprimer devant à peine une quarantaine de sénateurs pour présenter les conclusions du dernier Conseil Européen.
Rebelote ce mercredi. Objectif de la nouvelle loi examinée par le Sénat : prévoir une définition plus précise du délit, un alourdissement des sanctions, et permettre de dégager un consensus gauche-droite.
Un texte très important donc, sur lequel droite et gauche devraient voter unanimement.
Mais mercredi, surprise pour les téléspectateurs comme pour les ministres présentes, la ministre de la Justice, Christiane Taubira s'exprime devant un hémicycle désert :
Pendant qu'elle s'exprime, Najat Vallaud-Belkacem, sa ministre déléguée au droit des Femmes a l'air perdue dans ses pensées :
Les caméras arrivent péniblement à filmer les coins les moins déserts du Sénat :
La journaliste de l'AFP chargée de couvrir le Sénat s'étonne même sur Twitter :
"
Pas grand monde. Pourtant on est que mercredi.
"Une référence au fait que le Sénat se vide tous les jeudi, jour où la plupart des sénateurs vont dans leurs circonscriptions.
Le gouvernement a décidé de recourir à la procédure accélérée (une lecture par assemblée) afin de parvenir à un vote définitif dès fin juillet.
Plus de 60 amendements ont été déposés. La discussion entamée à 14H30 pourrait donc se prolonger tard dans la nuit, voire reprendre jeudi. S'il reste des sénateurs pour siéger au Sénat.