La liste est arrêtée. Le gouvernement constitué. Et la date de mise en orbite est particulièrement symbolique: ce sera le 6 mai prochain, un an après l'élection de François Hollande, que Jean-Louis Borloo annoncera son shadow-cabinet, gouvernement parrallèle. C'est ce qu'écrit Ludovic Vigogne dans Paris-Match, daté du 11 avril.
Aux commandes de ce gouvernement fictif, Yves Jégo, député de Seine-et-Marne, ancien secrétaire d'Etat à l'Outre-mer. Il sera assisté de Hervé Morin, aux Finances, et de Jean-Christophe Lagarde, ministre fictif de l'Intérieur.
Viennent ensuite, toujours selon Paris-Match, Chantal Jouanno, ministre de l'Environnement (comme elle le fut déjà en 2009/10), Rama Yade, en tant que ministre de l'éducation, et Jean-Marie Bockel aux Affaires étrangères.
Enfin, Maurice Leroy obtiendra l'Agriculture et Philippe Vigier le Travail.
Le journaliste ajoute ce jeudi sur Twitter qu'Arnaud Dassier, vice-président du parti libéral, jouera le rôle de doublure d'un autre Arnaud: Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif.
Dans le shadow cabinet de @jlborloo, @arnauddassier sera "ministre du Redressement productif" — Ludovic Vigogne (@LVigogne) April 11, 2013
Des informations fermement démenties par Yves Jégo jeudi soir, pourtant gratifié du poste de numéro 1 de ce gouvernement fictif :
Cher @lvigogne, votre "confidentiel" dans @parismatch est quasi totalement faux, tout comme votre tweet #fake#udi#ContreGouvernement — Yves Jégo (@yvesjego) April 11, 2013
L'idée d'instaurer au sein du parti centriste un "shadow cabinet", sur le modèle britannique, est au moins aussi ancienne que le parti lui-même. D'abord annoncé pour janvier 2013 (article payant), l'idée de départ était de "faire du marquage à la culotte " sur tous les thèmes d'actualité, avec dix réunions par an, en direct sur internet.