Le show Borloo sur BFM TV, iTélé et France 3 après de l'interview de François Hollande

Publié à 00h15, le 29 mars 2013 , Modifié à 16h00, le 29 mars 2013

Le show Borloo sur BFM TV, iTélé et France 3 après de l'interview de François Hollande
Captures d'écran.

Très en forme, Jean-Louis Borloo. Ou très en colère, c'est au choix. A l'occasion de l'interview de François Hollande sur France 2, le président de l'UDI a fait la tournée des télés. Et à trois reprises, s'est emporté contre des ministres. 

1 / BFM TV : "une bande de péquenauds !"

Premier debriefing de l'intervention présidentielle par Jean-Louis Borloo peu après 21h37 sur BFM TV. En duplex, face à Najat Vallaud-Belkacem en plateau, le président de l'UDI attaque par un fact-checking :

Je suis effondré de voir que le chef de l'Etat croit que le budget de la France est de 280 milliards, ce qui donne une idée de l'approximation de sa direction.

De fait, le projet de loi de finances pour 2013 fixe le budget à 291,2 milliards d'euros, et "370,9 milliards en incluant les prélèvements sur recettes opérés au profit des collectivités territoriales et de l’Union européenne, ainsi que les taxes affectées soumises à plafonnement".  

Dans la foulée, le patron de l'UDI s'est écharpé avec la porte-parole du gouvernement sur les services à la personne. Il dénonce le projet de fixer une semaine minimale de travail à 24 heures :

Le tsunami se prépare sur le service à la personne, (...) ils sont aujourd'hui massacrés, on en créé 120.000 par an depuis des années, on va en détruire entre 300..000 et 400.000 c'est d'une extrême gravité.

Qualifiant l'exécutif de "gouvernement du quartier latin", avant de quitter précipitamment son duplex, arrachant son oreillette, et lâchant un :

C'est effrayant, on parle à des péquenauds là, c'est pas possible…

Voir la vidéo :

2/ Le vent d'i>Télé :

Sur i>Télé, c'est à propos de la mise sous condition des allocations familiales que Jean-Louis Borloo se fait remarquer. Il demande des précisions à Najat Vallaud-Belkacem (toujours elle). La porte-parole du gouvernement répond qu'aucun arbitrage n'a encore été rendu. Et enchaîne sur son argumentation.

Jean-Louis Borloo, en duplex, suit ce que la porte-parole de Najat Vallaud-Belkacem dit... et intervient :

Je peux dire un mot ? 

Le présentateur se voit obligé d'éconduire le président de l'UDI: 

Désolés Monsieur Jean-Louis Borloo parce que nous avons Christian Jacob qui nous attend juste derrière et qui va devoir prendre la parole maintenant j'espère que...

Jean-Louis Borloo ironise et fait rire tout le plateau :

Et ben vive Christian Jacob ! Si vous avez compris quelque chose à la réponse, bravo hein ! 

Jean-Louis Borloo s'empare, à nouveau, de son oreillette, sous le regard amusé de Najat Vallaud-Belkacem. Le gif, pour le plaisir :

3/ Le grand show du Grand Soir 3 :

Stéphane Le Foll rend Jean-Louis Borloo fou de rage. A nouveau, c'est sur les services à la personne que le président de l'UDI sort de ses gonds. Face à Stéphane Le Foll, ministre de l'Agriculture :

Monsieur Le Foll ne vous énervez pas... Monsieur Le Foll, Monsieur Le Foll ! Pas d'attaque personnelle... Je n'ai pas... ! - Il est alors régulièrement interrompu par Stéphane Le Foll

Monsieur Le Foll ! Si vous pensez que la suppression du forfait, la suppression de l'agence des services à la personne, la réduction des impôts, ce n'est pas une attaque des services à la personne, allez discuter avec toutes vos collaboratrices !

Et lorsqu'on est l'ami du président, qui se trompe de 80 milliards sur le budget de l'Etat de la France, on fait pas ce genre de remarques ! 

Le budget de l'Etat c'est pas 180 milliards. Alors l'approximation, elle est de votre côté !

A peine sa phrase terminée, Jean-Louis Borloo s'empare de son oreillette et se lève de sa chaise. Un moment télé immortalisé par les @Garriberts, journalistes à Libération : 

Borloo se casse, Le Foll se marre. #grandsoir3#screenshotTVtwitter.com/Garriberts/sta…

— Garriberts (@Garriberts) 28 mars 2013

Voir le best-of de Jean-Louis Borloo, isolé par le Huffington Post :

Quand Borloo fait son show...par LeHuffPost

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