#QAG - C'est la rentrée pour les députés. Les parlementaires se retrouvent ce mardi 7 janvier pour l'une des deux séances hebdomadaires de questions au gouvernement.
L'actualité est marquée par les annonces de François Hollande sur le pacte de responsabilité vis-à-vis des entreprises, les intempéries et par l'affaire Dieudonné.
Parmi les intervenants du jour : Barbara Pompili, Jean-Christophe Lagarde et Laure de la Raudière devraient notamment interpeler l'exécutif.
Le Lab vous propose ses morceaux choisis.
#DIEUDONNÉ
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Le député radical de Gauche Alain Tourret a mis Dieudonné dans le débat dès la deuxième question de la séance de questions au gouvernement. Le radical de gauche a convoqué bien des noms qui ont fait l'histoire de France pour évoquer "l'humoriste dévoyé" et "son message où l'odieux le dispute à l'insupportable."
"Au pays de Beaumarchais, où l'insolence est une vertue, au pays de Coluche et de Bedos, où l'ironie reste un art, nous savons faire la différence entre la critique, même la plus féroce, et l'agression à l'évidence d'inspiration néo-nazi.
Avant hier c'était Drumont, Maurras, Drieu ou Céline. Ces semeurs de haine. Hier c'était celui dont nous avons tous le nom en tête, qui parlait de la Shoah comme d'un détail de l'histoire, qui s'attaquait à l'un des notres, Michel Durafour, dans la plus parfaite tradition de Goebbels là-bas, et de Henriot ici.
"
Mais pour Alain Tourret, les parlementaires ne devraient pas légiférer à son sujet. Il soutient l'action de Manuel Valls et demande l'application stricte de la loi, contrairement à l'élu UDI Meyer Habib qui a annoncé une proposition de loi contre Dieudonné :
"Cet erructeur haineux est dangereux pour la République. Ne rien faire, c'est accepter. Il n'est pas question de changer notre législation. Ce serait trop faire d'honneur à cet individu.
Il faut appliquer les lois de la République avec rigueur, comme le rappelle la circulaire de monsieur le ministre de l'Intérieur.
"
En guise de réponse, Manuel Valls a répété son discours ferme sur Dieudonné, évoquant sa "parole antisémite". "L'indifférence serait la pire des réponses", a-t-il lancé.
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Une intervention saluer de chaque côté, comme le note le député PS Christophe Caresche, ravi de voir que la gauche ne critique pas son ministre de l'Intérieur.
#QAG Valls applaudi sur tous les bancs sur l'interdiction de Dieudonné. Cela change des mises en cause abjectes par certains à gauche!
— Christophe Caresche (@CCaresche) 7 Janvier 2014#CACATOES, LE RETOUR
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Avant les vacances parlementaires, Bernard Cazeneuve s'était distingué dans une réponse à une question au gouvernement par une image qui a fait rire les uns, indigné les autres.
Agacé par une question de Jean-Pierre Vigier, le ministre du Budget avait dénoncé le "syndrôme de cacatoès" qui toucherait certains députés UMP.
Ce mardi 3 janvier, le député UMP Alain Chrétien s'en est ému et dénonce un autre "monsieur petites blagues".
"Lors de la séance du 18 décembre décembre, vous aviez comparé un collègue de l'opposition à un perroquet, à un cacatoès. C'est inadmissible, au regard de vos responsabilités !
(...)
Plutôt que de faire le pitre, vous feriez mieux de vous préoccuper du conseil constitutionnel qui a censuré 14 articles de votre loi de finances.
"
Ce que disait Bernard Cazeneuve à l'époque :
#POINT LUNETTES
Le spectacle des questions au gouvernement, c'est parfois aussi des styles improbables. La veste jaune de Lucien Degauchy est souvent remarquée. Mais les lunettes sont aussi un accessoire pour les politiques.
Après celles de Frédéric Cuvillier , voici les lunettes hautes en couleurs de Jean-Louis Borloo :
#CARAMBOLAGE
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En réponse à une question d'Alain Gest, député UMP, sur la séquestration de deux cadres de GoodYear à Amiens, Arnaud Montebourg défend la libération des cadres avant toute négociation.
Exactement au même moment, les deux cadres de l'usine d'Amiens-Nord qui étaient retenus depuis près de 30 heures à l'intérieur du site par des salariés et la CGT, ont été libérés mardi en milieu d'après-midi.
Une coincidence qui amuse Olivier Veran, député socialiste de l'Isère :
Trop fort @montebourg ! A la minute où il appelle à la libération des cadres de Goodyear, une alerte presse informe de leur libération.
— olivier veran (@olivierveran) 7 Janvier 2014#GRAPPES
Pour faire masse, certains députés se rassemblent autour de l'intervenant et du micro lorsque celui-ci pose une question. Double avantage : être dans le champ des caméras et montrer des députés rassemblés et nombreux derrière leur représentant.
Une "grappe" moquée ce mardi 7 janvier par Nicolas Bays, député PS, sur Twitter :
La droite quand ils posent une question aux #QAGça donne un peu ça !! #DirectANpic.twitter.com/e2bR8wXddn
— Nicolas Bays (@nicolasbays) 7 Janvier 2014<img src="http://i.imgur.com/77efxa8.jpg" alt="" width="100%" />
La liste complète des intervenants :
#QAG Ordre de passage #DirectAnpic.twitter.com/Vqzem0KVKw
— Assemblée nationale (@AssembleeNat) 7 Janvier 2014