Le Time juge que la campagne de Copé se tourne vers l'extrême-droite

Publié à 16h33, le 02 octobre 2012 , Modifié à 17h16, le 02 octobre 2012

Le Time juge que la campagne de Copé se tourne vers l'extrême-droite
(Capture Time.com)

Le Time se penche sur la campagne interne à l'UMP. Après Sarkozy, la droite française se tourne-t-elle vers l'extrême droite ? C'est l'interrogation du magazine américain dans son édition numérique. 

Les deux candidats sont présentés, avec leurs principales caractéristiques. D'un côté, François Fillon est vu comme l'héritier de la ligne conservatrice "traditionnelle" de la droite. Jean-François Copé, lui, a l'image d'un homme plus libéral économiquement

D'un côté, François Fillon, sur une ligne conservatrice traditionnelle et néo-gaulliste qui met l'accent sur la réforme économique, la flexibilité du travail et la régulation des dépenses publiques afin de sauver le modèle français.

De l'autre, Jean-François Copé, le chef sortant UMP, en faveur d'un marché déréglementé et avec une philosophie économique plus libérale.

Mais le Time met l'accent sur une autre facette de la campagne de Jean-François Copé. Le magazine juge que le secrétaire général de l'UMP mise sur les positions du Front national pour mener sa course à la présidence du parti

"Par ailleurs, Jean-François Copé se distingue de Fillon en misant sur les positions et le langage du FN." 

Le magazine évoque une "crise existentielle"à l'UMP. Une droite qui "cherche à redevenir audible et pertinente" après la défaite présidentielle. 

Mais selon le Time, "Copé flirte avec les positions politiques FN et a clairement créé un malaise au sein de l'UMP elle-même." Mais cela n'est pas inédit, signale le magazine. Le maire de Meaux "n'est pas le premier dirigeant de l'UMP d'être accusé de chercher à cotoyer la politique de l'extrême droite." Pendant la campagne présidentielle," la campagne de Nicolas Sarkozy a cherché à séduire les électeurs de Marine Le Pen en adoptant des positions anti-immigrés, eurosceptique, et stigmatisantes  à l'égard des musulmans", précise le Time. Des thématiques chères au Front national. 

Pendant la campagne, le magazine n'avait pas hésité à critiquer avec force l'ancien président de la République. Dans son édition européenne, le Time avait parié sur sa défaite avec un message d'adieu à la une. 

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