Si le décès d'un candidat à l'élection présidentielle reportait obligatoirement les élections, ce n'est pas le cas pour les législatives, explique le site d'info Slate, après l'annonce de la disparition ces derniers jours d'Olivier Prugneau, adversaire de Nadine Morano, en Meurthe-et-Moselle, et de Michel Lefèvre, suppléant du candidat socialiste de la troisième circonscription de l'Aisne, Jean-louis Bricourt.
En cas de décès, pas de report du scrutin
Sur slate.fr
Lors de la campagne pour l'élection présidentielle, l'hospitalisation d'Eva Joly aurait pu entraîner le report de l'élection si celle-ci avait été prolongée. Qu'en est-il pour les élections législatives ?
Après le décès de l'adversaire de Nadine Morano, Olivier Prugneau, Slate.fr s'interroge : un recours est prévu pour qu'il n'y ait pas de report du scrutin.
En cas de décès d'un candidat, c'est le suppléant de celui-ci qui prend sa place et doit, à son tour, désigner un suppléant, "au plus tard avant 18 heures le jeudi précédant le scrutin".