Valérie Pécresse, premier lieutenant de François Fillon. Elle avait pris son parti avant même la déclaration de candidature officielle de l’ancien Premier ministre, elle est à présent en première ligne pour faire campagne pour son champion.
Invitée du Grand Rendez-vous Europe 1 – i>TELE – Le Parisien ce 1er juillet, Valérie Pécresse explique son plan d’attaque pour les cinq années à venir. La victoire de François Fillon doit se faire en trois étapes : prendre la tête du parti à l’automne, imposer son leadership et gagner la primaire au sein de l’UMP en 2016 puis être le candidat investi pour la présidentielle. Fastoche.
Fillon, de 2012 à 2017
Sur europe1.fr
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Moi, mon sentiment – il est personnel – c’est que François Fillon est le mieux placé pour nous mener à la reconquête du pouvoir en 2014 et en 2017.
Maintenant, je suis favorable à des primaires ouvertes pour qu’on remette à plat les choses en 2016 et qu’on juge le futur président de l’UMP à l’aune de son bilan d’opposant à François Hollande.
"Valérie Pécresse est sur les starting block pour 2017, avec un seul cheval: François Fillon. Invitée du Grand Rendez-vous Europe 1 – i>TELE – Le Parisien, l’ancienne ministre fait part de son plan en trois étapes pour une "reconquête du pouvoir" en 2017.
- 1- Arracher la présidence de l’UMP lors du congrès de novembre pour que François Fillon s’impose comme chef de l’opposition, et guide le parti lors des élections de 2014, notamment pour reconquérir les villes lors des élections municipales.
- 2- Organiser une "primaire ouverte" un an avant la présidentielle car "c’est un bon moyen de remobiliser nos militants, nos sympathisants, d’ouvrir le parti à un cercle plus large". Pour elle, François Fillon alors assis depuis quatre ans dans le siège du chef, aurait le plus de chance de l’emporter.
- 3- Après ce double adoubement, partir à l’assaut de la présidence de la République.
Dans un tel schéma, Valérie Pécresse ne prend pas en compte le prochain congrès de l’UMP qui se tient tous les trois ans et pourrait donc élire un nouveau président à la tête du parti en 2015. Elle rétorque :
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Est-ce que vous croyez vraiment que c’est en 2015 que nous devrions reposer cette question du leadership ?
Je pense qu’aujourd’hui on a besoin d’unité et repousser ces questions du leadership à 2015 serait inutile et dangereux.
"Quant à son ambition personnelle, il n’est pas question d’en parler pour le moment. La lumière est sur François Fillon. Mais si jamais son plan en trois étapes ne s’applique pas :
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S’il n’est pas candidat [en 2017], nous en reparlerons.
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