Les allusions de François Hollande aux sifflets dont il a été l'objet sur les Champs-Elysées

Publié à 16h33, le 11 novembre 2013 , Modifié à 16h33, le 11 novembre 2013

Les allusions de François Hollande aux sifflets dont il a été l'objet sur les Champs-Elysées
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SUIVEZ MON REGARD - C'est dans la ville d'Oyonnax, dans l'Ain, que François Hollande a choisi de prononcer son grand discours de commémoration du 11 novembre. Plusieurs heures après avoir été l'objet de sifflets et de huées sur les Champs-Elysées. 

Dans un discours très politique, François Hollande a, sans se référer clairement aux incidents de la matinée, appelé à l'unité de la nation et au "respect" :

La République c'est de ne jamais rien laisser passer face aux haines, aux intolérances, aux extrêmismes, au racisme. Oui, c'est l'exigence de ne jamais céder devant les pressions d'où qu'elles viennent. C'est cela la République. [...]

Ce 11 novembre est dédié aussi au rassemblement et à l'unité de la France. Notre pays ne peut rien quand il est morcelé, fractionné, divisé, en territoires, en catégories, en particularismes.

Voilà pourquoi rien n'est plus indispensable que le dialogue, la responsabilité et le respect.

Car c'est la communauté nationale qui nous réunit tous, et je n'accepterai jamais qu'elle puisse êtredivisée.

 

François Hollande appelle au rassemblement, mais également à l'espoir. Selon le président de la République, dans ces temps de crise, "rien ne doit [nous] paraître inaccessible" :

Le 11 novembre est également dédié à l'espérance. La France a traversé de grandes épreuves dans son histoire, elle s'est toujours relevée. 

Aujourd'hui que la paix est revenue, nous sommes dans un autre contexte, et c'est sur l'économie que se mesure la puissance et l'influence. Et là encore, rien ne doit nous paraître inaccessible. Tout est à notre portée si nous en décidons.

Du rab sur le Lab

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