Les "bandes de jeunes" reviennent à la charge

Publié à 12h54, le 26 février 2012 , Modifié à 14h41, le 26 février 2012

Les "bandes de jeunes" reviennent à la charge
Toulouse, le 7 février 2012 (Maxppp)

Les "bandes de jeunes" sont de retour. C'est le sociologue Marwan Mohammed qui le fait remarquer sur le blog de Laurent Mucchielli. Et ce, au lendemain de l'annonce de candidature de Nicolas Sarkozy. Un hasard ? Pas sûr.

Focus sur l'un des thèmes de campagne favoris du parti majoritaire.

  1. Le retour de la "bande de jeunes"

    Sur lemonde.fr

    Vendredi, Le Figaro publie un rapport sur les "bandes de jeunes". "Composées de jeunes de plus en plus violents", ces bandes sont un phénomène marquant dans la politique contre la délinquance. 

    Mais qu'est-ce qu'une "bande de jeunes" ? Comment procède-t-on pour en dénombrer le chiffre exact sur le territoire national ? Pourquoi les chiffres sont-ils si flous ?

    Et surtout, pourquoi ce sujet revient-il sur la table deux mois avant le premier tour de la présidentielle ? C'est à ces questions que Marwan Mohammed s'est intéressé sur le blog de Laurent Mucchielli

    Pour le sociologue, les "bandes de jeunes" ont une place particulière dans la bouche des politiques. Il parle d'un "statut d’épouvantail sécuritaire" depuis 2002 et de l'instrumentalisation des faits divers.

    Lors de la dernière législature, la "bande" a tour à tour été considérée comme une menace pour la République, ses institutions et ses agents, comme acteur ou conséquence du banditisme et du trafic de drogue, comme vecteur de violences collectives, notamment létales comme cause ou conséquence du communautarisme, elles ont également été associées aux thèmes de l’antisémitisme, du hooliganisme ou de l’homophobie.

Du rab sur le Lab

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