Les boulets de François Hollande

Publié à 19h11, le 13 février 2012 , Modifié à 19h11, le 13 février 2012

Les boulets de François Hollande
André Vallini et François Hollande. (Maxppp)

Sympathie, volontarisme et honnêteté. C’est l’image de François Hollande selon une étude de TNS-Sofres. Mais ces qualités pourraient se ternir à cause de son entourage. Parmi les proches du candidat socialiste, certaines personnalités peuvent se transformer en boulet. Récapitulatif de l’entourage de François Hollande qui doit composer avec la justice.

  1. Monsieur Justice accusé de harcèlement

    Sur mediapart.fr

    André Vallini est accusé par une de ses anciennes assistantes de “licenciement abusif, discrimination et harcèlement moral”. Le monsieur Justice de François Hollande est assigné devant les Prud’hommes qui devraient rendre rendre une décision mi-février.

    Par ailleurs, une nouvelle plainte a été déposé contre lui. Un contribuable de son département veut assigner l'élu pour concussion, selon les informations du buzz politique d'Europe 1. Il lui reprocherait d'avoir accordé, de façon illégale, un poste au sein du Conseil Général à son ancienne attachée parlementaire.

  2. Les relations troubles de Pupponi

    Sur lemonde.fr

    Le député-maire PS de Sarcelles, François Pupponi, est mis en cause dans l'enquête sur des cercles de jeux parisiens. Des investigations liées à l'enquête sur le cercle de jeu Wagram, au cœur d'une guerre entre membres du grand banditisme corse.

  3. Navarro, celui qui aimait trop la pizza

    Sur lepoint.fr

    Robert Navarro n'a pas été condamné et bénéficie de la présomption d'innocence. C'est la ligne de défense de l'entourage de François Hollande. Mais le cas est gênant. Cette figure controversée du PS de l'Hérault est l'objet d'une plainte du parti qui le soupçonne de malversations.

    L'ancien fidèle de Georges Frêche a déjà été dans le viseur du parti suite à une étrange facture de 42.000 euros de pizzas. 

  4. Impuissant face à Jean-Noël Guérini

    Sur marianne2.fr

    Même si sa convocation prévue lundi à été reporté sine die,  le sénateur et président PS du conseil général des Bouches-du-Rhône n'en a pas fini avec la Justice. Jean-Noël Guérini est mis en examen dans une affaire touchant à des marchés publics.

    Son frère,  Alexandre, patron de décharges, est au coeur d'une affaire qui secoue le PS marseillais depuis plus de deux ans, a été mis en examen le 8 septembre pour association de malfaiteurs, trafic d'influence et prise illégale d'intérêt.

    Le bureau national du PS exige sa démission. Jean-Noël Guérini, qui se dit innocent, répète qu'il restera à son poste jusqu'en 2014 mais assure ne pas vouloir gener François Hollande.