Pour les éléctions législatives de juin prochain, le généticien Axel Kahn défendra les couleurs du PS dans la 2e circonscription parisienne, face à Rachida Dati et/ou François Fillon. Homme de convictions, le scientifique s'est plusieurs fois dressé contre Nicolas Sarkozy depuis 2007. A partir d'éléments sélectionnés sur le web, Le Lab dresse le portrait de ce philosophe rattrapé par le virus de la politique.
Kahn, rempart du PS contre Dati et Fillon
Vendredi, le PS parisien a annoncé la désignation du généticien Axel Kahn dans la 2e circonscription de Paris en vue des élections législatives de juin 2012. Le scientifique assistera donc en spéctateur privilégié à la guerre que se livrent à droite, et par médias interposés, Rachida Dati et François Fillon.
EXTRAIT DE SES DECLARATIONS A L'AFP
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Toute ma carrière s'est faite dans le Ve arrondissement, puisque je suis universitaire, chercheur. Mon papa avait une école avenue de la Bourdonnais dans le 7e arrondissement et pour moi, c'est le centre du monde.
"Cet été, Axel Kahn avait intégré l’équipe de campagne de Martine Aubry en vue de la primaire socialiste.
Déjà aux côtés de Delanoë pour les municipales de 2008
Sur dailymotion.com
Durant les élections municipales de 2008, à Paris, Axel Kahn est déjà un soutien actif de Bertrand Delanoë .
Le généticien est d'ailleurs intervenu au meeting du candidat socialiste au Zénith le 27 février 2008 (cf. vidéo ci-dessous). Axel Kahn y a loué, tout en lyrisme, la "beauté" de la capitale et l'action de son maire en quête de réelection.
EXTRAIT
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Paris est plus beau, plus léger, plus compétitif, plus social, plus accueillant.
"Au coeur de la fronde contre les tests ADN
Sur leparisien.fr
- En 2007, avec Didier Sicard , le président du comité d'éthique, le généticien philosophe est l'un des plus fervents opposants aux tests ADN proposés par le député UMP Thierry Mariani (aujourd'hui ministre des Transports), dans le cadre de la politique régissant le regroupement familial. "Ce texte est non seulement immoral, il est inefficace" , avait éructé Axel Kahn, contribuant, avec beaucoup d'autres, à faire retirer le texte polémique.
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Dix ans auparavant, en 1997, le généticien accordait un entretien au journal Libération . A l'époque déjà, avant d'être le pourfendeur du clonage humain , Axel Kahn mettait en garde contre les conséquences et les problèmes éthiques que pourraient soulever les avancées de la génétique.
EXTRAIT
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Ce n'est pas la sécurité des hommes que risque de menacer la génétique mais leur dignité.
"- En avril 2007, pendant la campagne présidentielle, Axel Kahn, signataire de l'appel du 6 mai en faveur de Ségolène Royal , s'oppose également violemment à Nicolas Sarkozy. Le candidat UMP avait déclaré, dans un face-à-face avec le philosophe Michel Onfray , que l'"on nait pédophile". "Il n’y a pas de gène d’un destin malheureux", avait rétorqué le généticien sur RTL.
Pour l'autonomie des universités, contre la récupération politique
Sur Futura-Sciences
Bien que favorable à davantage d'autonomie pour les universités françaises , Axel Kahn ne cautionne pas la réforme engagée sur ce chantier en 2009 par Nicolas Sarkozy. Celui qui soutient l'association Sauvons la recherche , s'oppose notamment à la refonte du statut de l'enseignant chercheur. Il récuse également la tentative du chef de l'Etat de le "récupérer" politiquement.
Une jeunesse communiste, une carte au PS et une participation à la commission Veil
Sur Gabrielperi.fr
- Engagé politiquement depuis son adolescence, Axel Kahn, qui se définit comme un "humaniste", a passé dix-sept ans dans les rangs du PCF, qu'il a quitté en 1977.
- Suite à la victoire de François Mitterrand en 1981, Axel Kahn (frère du journaliste Jean-François Kahn) prend sa carte du PS. Il quittera la rue de Solferino en 1983.
- Sans parler d'engagement politique à part entière, Axel Kahn prend part en 2008 à la commission Veil , chargée de plancher sur la réforme du préambule de la Constitution de 1958.
Pour l'indépendance des Echos
Sur lesechos.fr
En 2007, le directeur de l'Institut Cochin se pose en défenseur de l'indépendance de la presse. En effet, bien que divergent de leur tendance libérale, Axel Kahn se dit solidaire des Echos face à leur possible rachat, finalement conclu, par le groupe LVMH dirigé par Bernard Arnault.
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