Les députés LREM interdits de cosigner des propositions de lois issues d’autres groupes, article le plus lu de la semaine

Publié à 16h14, le 16 juillet 2017 , Modifié à 16h14, le 16 juillet 2017

Les députés LREM interdits de cosigner des propositions de lois issues d’autres groupes, article le plus lu de la semaine
© Montage via AFP

#TOPHEBDO - Mais… Ne serait-ce pas dimanche ? Mais oui, tout à fait. Et qui dit dimanche dit Top Hebdo du Lab, soit le classement des articles les plus lus cette semaine sur notre merveilleux site internet.

Et cette semaine, c'est l'interdiction faite aux députés La République en marche de cosigner des amendements ou des propositions de lois issus d’autres groupes parlementaires qui a le plus retenu votre attention. Mais pas seulement...

 

#1 La collaboration, c'est mal voyez

Dans le "nouveau monde" post-élection d’Emmanuel Macron, la nouvelle façon de faire de la politique ressemble parfois à s’y méprendre à l’ancienne.

Le règlement intérieur du groupe LREM présidé par Richard Ferrand donne ainsi un goût de déjà-vu en politique, obligeant les députés macronistes à suivre les consignes de vote du groupe, à ne pas évoquer ce qu’il se dit en réunion de groupe et à… ne pas collaborer avec les autres groupes parlementaires.

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#2 Soutien confraternel

L'examen en séance du projet de loi d'habilitation permettant au gouvernement de légiférer par ordonnances pour réformer le code du travail a débuté lundi 10 juillet à l'Assemblée nationale. C'est dans ce cadre que la présidente de commission des affaires sociales, Brigitte Bourguignon a fait part des insultes et des menaces de mort proférées à son encontre sur internet.

"Pour ma part, je continuerai à travailler", a assuré l'élue, sous les applaudissements de ses pairs et notamment de Jean-Luc Mélenchon et de plusieurs autres députés La France insoumise, dont Adrien Quatennens et Alexis Corbière.

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#3 Civil War

Florian Philippot et Marine Le Pen s'aimaient. C'était avant le naufrage de l'entre-deux tours de la présidentielle et l'échec aux législatives, le Front national ne parvenant pas à remporter suffisamment de sièges pour créer un groupe parlementaire. Désormais, les coups fusent .

Dernier exemple en date mercredi 12 juillet. Cité par Le Canard Enchaîné, Florian Philipot se déchaîne devant ses ouailles contre Marine Le Pen et estime que "depuis le débat de l'entre-deux-tours, elle est décrédibilisée à jamais".

Le n°2 a démenti avoir tenu ses propos, dénonçant les articles "débiles" du Canard.

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#4 "Emmanuel, je suis en train de mourir"

François Patriat, l'homme de main d'Emmanuel Macron au Sénat, ancien président PS de la région Bourgogne et proche de Dominique Strauss-Kahn, fut un des premiers "marcheurs" à s'impliquer dans la campagne du candidat Macron

Mais au-delà de cette amitié politique, l'origine de leur amitié personnelle se trouve dans un accident de la route impliquant le sénateur. Le 17 septembre 2016, François Patriat circule sur l'A38, en Bourgogne. Une voiture roulant sur l'autoroute à contresens percute son véhicule. Un choc à 130km/h. Bilan : un mort, deux blessés graves, dont le sénateur, alors âgé de 73 ans.

À Paris Match , jeudi 13 juillet, François Patriat raconte avoir reçu un appel d'Emmanuel Macron juste après l'accident. Celui qui était alors ministre de l'Économie préviendra Marisol Touraine : "On t'envoie les secours", a-t-il lancé au blessé Patriat.

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#5 Rigolo Lionel rigolo

Mercredi 12 juillet, c'était l’anniversaire de Lionel Jospin. Vous ne lui avez peut-être pas souhaité, mais Christine Pirès-Beaune, elle, a pensé à adresser ses vœux à l’ancien Premier ministre socialiste, qui entre ce jour dans sa neuvième décennie.

La députée Nouvelle gauche du Puy-de-Dôme a visiblement été surprise de la réponse de l’ancien candidat à la présidentielle, pas *franchement* réputé pour son caractère boute-en-train : "Il est plus facile d’avoir 80 ans que 80 députés socialistes !"

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