Les dirigeants étrangers et la présidentielle

Publié à 09h47, le 07 février 2012 , Modifié à 11h02, le 07 février 2012

Les dirigeants étrangers et la présidentielle
Jean-Luc Mélenchon/Hugo Chavez, même combat !

Après Merkel pour Sarkozy, qui pour les autres? Notre éditorialiste Olivier Duhamel imagine...

  1. Le point de vue d'Olivier Duhamel

    Angela Merkel soutient Nicolas Sarkozy. Elle l'a dit et redit, au grand dam d'ailleurs de son allié libéral, qui trouve qu'elle va trop loin. Et les autres candidats, de qui pourraient-ils espérer le soutien ?

    Pour Eva Joly, il y a Dany. Pour Bayrou, on pourrait imaginer Monti, tous deux privilégient le désendettement. Hollande est un peu privé de sociaux-démocrates au pouvoir. Il peut appeler Helle Thorning-Schmidt, la nouvelle Premier ministre du Danemark, ou le Belge Elio Di Rupo.

    Pour Mélenchon, Chavez, évidemment. Le candidat du Front de gauche se réfère souvent au leader autoritaire du Venezuela. Il pourrait quand même lui renvoyer l'ascenseur.

    Nicolas Dupont-Aignan est sur la même ligne que David Cameron : souverainisme et rejet de l'euro. Le Premier ministre britannique devrait venir participer à l'un de ses meetings.

    S'agissant de Marine Le Pen, Bachar el-Assad, le dirigeant syrien qui bombarde son peuple, devrait se prononcer en sa faveur. C'est auprès de Le Pen qu'il trouve des soutiens.

    Nathalie Arthaud pourrait espérer un appui de Kim Jong-Un, le nouveau chef de la Corée du Nord, puisque Lutte ouvrière a toujours défendu ce pays contre l'impérialisme américain.

    Finalement, nombre de candidats ne chercheront probablement pas leur Merkel...

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