Les mots durs du ministre de l'Economie

Publié à 08h41, le 02 juillet 2012 , Modifié à 08h48, le 02 juillet 2012

Les mots durs du ministre de l'Economie
(Montage - Maxppp)

France 2, Le Figaro, RFI, TV5, … le ministre de l'Economie et des Finances est en campagne médiatique. Et Pierre Moscovici a visiblement décidé de taper fort. Alors que la Cour des comptes doit rendre un audit très attendu sur les finances publiques, le locataire de Bercy est en opération déminage.
Pour lui, la droite n'a "rien foutu" sur les déficits publics, "Madame Pécresse, Monsieur Fillon, feraient mieux quand même de se taire" et renoncer à réduire le déficit serait "un appel au meurtre".

  1. Renoncer à faire revenir à déficit public à 3% l'an prochain serait "un appel au meurtre"

    Sur lefigaro.fr

    La semaine sera économique, pour le gouvernement de Jean-Marc Ayrault. Et le ministre le plus concerné prépare le terrain. Pierre Moscovici enchaîne en ce début de semaine les sorties médiatiques : RFI, TV5, Le Figaro, France. Et cela alors que la Cour des comptes doit publier un audit sur les finances publiques qui sonne comme le coup d'envoi d'une semaine lors de laquelle le gouvernement devra amender le budget 2012 pour lui imprimer sa marque. 

    Dans ses sorties, Pierre Moscovici n'y va pas de main morte. Les mots sont inhabituellement durs pour un ministre de l'Economie et des Finances. 

    Le locataire de Bercy estime que la droite n'a "rien foutu" sur la question des déficits publics : 

    Ils n'ont rien foutu pour réduire les déficits pendant cette année. 

    Très remonté contre la droite, c'est ce qu'a affirmé Pierre Moscovici sur RFI et TV5-Monde dimanche soir.

    Pierre Moscovici a également quelques mots doux au sujet de l'ancienne ministre du Budget. Selon lui, Valérie Pécresse, comme François Fillon, ne devraient pas donner de leçons, il les invite même à "se taire" : 

    Mme Pécresse, M. Fillon, feraient mieux quand même de se taire.

    Alors qu'une semaine d'engagements économiques s'annonce, dans Le Figaro, le ministre estime que renoncer à faire revenir le déficit public à 3% du PIB serait un "appel au meurtre" : 

    Le premier d'entre eux - faire revenir le déficit public de 4,5% cette année à 3% l'an prochain - est un impératif non négociable.

    Revenir dessus sous prétexte que cela demande des efforts serait un appel au meurtre!

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