La "droite populaire", la "droite sociale", la "droite forte", la "droite libre" ... l'UMP compte-t-elle trop de droites ? De ce côté de l'échiquier politique, les mouvements se multiplient depuis quelques mois.
Pour le nom, "chacun y va donc de son idée, avec plus ou moins de bonheur", écrit LeMonde.fr. Une multiplication des courants qui amuse sur le web.
#toiaussiproposeunnomdecourantUMP
La droite dans toutes les bouches. A l'heure de trouver un nom pour un mouvement, à l'UMP, on aime y placer l'appartenance à ce côté de l'échiquier politique : droite populaire, droite sociale, droite libre, droite moderne, droite forte, ... autant de courants dans un même parti.
Dernière en date à avoir baptisé son mouvement : Nathalie Kosciusko-Morizet. Elle a choisi la "France droite". Parce qu'elle "s'inscrit dans la filiation du sarkozysme, c'est-à-dire la synthèse des valeurs de droite et l'esprit de réforme", indique-t-elle à Corse Matin.
Dans le même esprit, Guillaume Peltier et Geoffroy Didier ont lancé la "droite forte". A 20minutes.fr, ils évoquent "un courant central, fondé sur la génération Sarkozy".
LeMonde.fr parle de "cinq (mouvements) à utiliser ce terme de 'droite'". "Six, si on compte le moribond mouvement informel de "la Droite libre".
Cette multiplication amuse sur le web. La blogueuse Klaire des déclinaisons plus ou moins loufoques :
(cliquez pour voir le dessin complet)
Sur Twitter, les utilisateurs ont inventé le hashtag #toiaussiproposeunnomdecourantUMP. Particulièrement animé par le député socialiste Nicolas Bays.
Voici un florilège des trouvailles des internautes :
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