Echarpes tricolores en bandoulière, des parlementaires opposés au mariage homo ont, mercredi 23 janvier, conduit une marche symbolique de l'Assemblée nationale vers l'Elysée, où ils veulent déposer une demande formelle de rendez-vous au chef de l'Etat - qui a déjà annoncé, ce même jour, qu'il recevrait, vendredi 25 janvier, des représentants des organisateurs de la manifestation contre le mariage homo du 13 janvier.
Après avoir assuré au Lab en fin de matinée, "ne pas être au courant" de la manifestation, l'Elysée a organisé une rencontre très rapide entre plusieurs parlementaires et la directrice de cabinet de François Hollande, Sylvie Hubac.
Voici la vidéo de l'arrivée des manifestants devant l'Elysée :
Une centaine d'élus ont pris part à la manifestation - ils étaient 200 selon Hervé Mariton -, selon les constats du Lab, parmi lesquels, notamment, Laurent Wauquiez, Patrick Ollier, Hervé Mariton, Patrick Balkany, Henri Guaino, Charles de Courson. Etaient également présentes Frigide Barjot et Christine Boutin.
A sa sortie de l'Elysée, Hervé Mariton s'est particulièrement agacé :
On a été reçus à la loge.
On n'est pas habitués à être reçus à l'Elysée à la loge, peut-être est-ce la une marque du changement...
A sa sortie de l'Elysée, la délégation a encore assuré espérer recevoir une réponse "demain" [jeudi, NDLR] à sa demande de rendez-vous, et assure avoir reçu l'engagement de la directrice de cabinet à cette réponse.
Sur leur trajet entre l'Assemblée nationale, point du ralliement, et l'Elysée, les parlementaires ont croisé, place de la Concorde, une "contre-manifestation" de partisans du mariage pour tous, criant au passage de la marche :
Une seule solution: l’égalité des droits !
Les parlementaires de l'Entente parlementaire pour la Famille à l'approche de l'Elysée.
A l'approche de l'Elysée, ces "manifestants" scandent :
Les Français parlent au François
Frigide Barjot et des représentants de "la manif pour tous" ont également accompagné les parlementaires. Pour Frigide Barjot, il s'agissait d'un "repérage du parcours avant vendredi", jour où ils doivent être reçus par François Hollande.
