Les petites confidences du clan Valls

Publié à 14h43, le 19 septembre 2012 , Modifié à 14h44, le 19 septembre 2012

Les petites confidences du clan Valls
Manuel Valls et François Hollande, en 2011, à La Rochelle (photo MaxPPP)

HE'S THE ONE - Les conseillers du ministre de l'Intérieur font l'éloge de leur champion, ce mercredi, dans Libé et dans Le Parisien, qui consacrent plusieurs pages à l'analyse du rôle de "l'opposant venu de l'Intérieur" (selon le titre de Libé). Florilège.

  1. "Dès qu'il y a une fuite d'eau, il se déplace pour voir"

    Sur leparisien.fr

    Deux "unes", et quatre pleines pages. 

    Ce mercredi 19 septembre, Manuel Valls a les honneurs de Libération ... :

     

    ... mais également du Parisien :
     
     

    Pour le "clan" Valls, c'est l'occasion de livrer des confidences tout à la gloire du ministre de l'Intérieur - en "on", ou en "off", mais toujours louangeuses. 

    Le Lab vous propose un florilège de ces petites phrases, qui frôlent le panégyrique.

    Ca commence comme ça, dans Le Parisien :

    "Un de ses alliés" y vente le sens de l'analyse made in Valls, et le décrit :

    "

    doté d'une très forte compréhension de l'opinion publique.

    "

    "Un de ses proches" loue ensuite sa solidarité ministérielle :

    "

    Il est beaucoup plus solidaire d'Ayrault que d'autres ministres qui, enivrés par le pouvoir, fument en ce moment la moquette.

    "

    "Son entourage" le dépeint également en garde fou de ... toute la gauche, excusez du peu, sur les thématiques sécuritaires :

    "

    Manuel a le courage de considérer qu'il ne faut pas laisser la gauche partir en toupie sur ses sujets habituels.

    "

    "Un proche du ministre", enfin, rappelle encore la relation privilégiée qui relie Valls et Hollande :

    "

    Il a la confiance et l'oreille du chef de l'Etat, ça se passe en direct.

    "

    Encore ? Encore !

    En "on", cette fois, etdans un autre article du dossier du Parisien, c'est Ali Soumaré - qui guigne la mairie de Villiers-le-Bel - qui se lâche, pour décrypter le style Valls :

    "

    Il agit comme un maire, dès qu'il y a une fuite d'eau, il se déplace pour voir.

    "

    Et d'asséner : 

    "

    Manuel sait se rendre indispensable.

    "

    Libé décrit parallèlement, dans un article, la place toute particulière de Valls au sein du PS, accumulant les citations témoignant d'une relation d'amour-haine.

    En on, François Kalfon,le monsieur opinion du parti, assure :

    "

    L'aggiornamento du ministre de l'Intérieur sur les questions de sécurité est tout à fait en phase avec les attentes des Français

    "

    Luc Carvounas, sénateur du Val-de-Marne qui fut également directeur de campagne de Valls lors de la primaire, s'enflamme carrément :

    "

    Il se passe quelque chose.

    Il fait partie de ces hommes qui donnent envie de suivre leur action.

    "

    Même "un dirigeant" du parti, tout en raillant le ministre de l'Intérieur, lui concède un talent certain : 

    "

    Manuel, c'est le coucou du PS. 

    Plus ségoléniste que Ségolène, 

    Plus strauss-kahnien que DSK, 

    Et maintenant plus hollandais que les amis du Président.

    Ils devraient faire attention : à la fin, c'est lui qui survivra dans le nid.

    "

    Non, vraiment, il faut attendre la toute fin de l'article de Libé pour trouver des personnes qui ont, vraiment, le courage de dire du mal de Valls. 

    "Une dirigeante" menace, ainsi :

    "

    Si sa ligne avait vraiment les suffrages des Français, il n'aurait pas terminé bon dernier de la primaire.

    Valls ne doit pas l'oublier ...

    "

    En réalité, Manuel Valls est arrivé cinquième sur six candidats - ne devançant que le radical Jean-Michel Baylet.

Du rab sur le Lab

PlusPlus