Le tweet de Valérie Trierweiler passionne l'Amérique. Le site thedailybeast.com y revient longuement dans un long article publié le 17 septembre 2012.
En l'occurence, le site d'information explique que l'affaire est révélatrice de l’américanisation de la vie politique française.
Et évoque le surnom pour la compagne de François Hollande, "Valérie l'Américaine", en référence à Nicolas Sarkozy, lui aussi surnommé "l'Américain" pour sa propension à faire étalage de sa vie privée.
"L'Élysée peut-il contrôler la controversée première dame de France ?"
L’affaire du tweet de soutien de Valérie Trierweiler au dissident socialiste Olivier Falorni - et adversaire de Ségolène Royal - pendant les législatives de juin 2012, passionne les États-Unis.
The dailybeast.com , un site d’informations et d'opinions américain - qui a fusionné avec Newsweek en 2010 - y consacre un article fleuve, le 17 septembre 2012, intitulé "Le problème avec Valérie Trierweiler. L’Elysée peut-il contrôler la controversée nouvelle première dame ?"
Et replonge dans les méandres de l'affaire, se basant sur les écrits des trois livres politiques (Entre deux feux, L'ex et La favorite) parus à la rentrée :
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Et soudain, en juin, Valérie Trierweiler [journaliste et compagne de président, précise le texte] a franchi la ligne, sur Twitter.
Les trois livres, écrits par des journalistes politiques influents après 'le tweet' [en franglais dans le texte, ndlr], constituent une réponse rapide et accablante.
Ils racontent une histoire de sexe, de mensonge et d'élection.
Une comédie légère à l'Élysée, un triangle amoureux politique démarrant avec le jamais-marié Hollande et deux indomptables femmes : Trierweiler la journaliste avec de la rancune, première dame avec une vengeance ; et l'ex-de Hollande : Ségolène Royal, femme politique charismatique, qui perdit l'élection présidentielle de 2007.
"Le site d'information revient sur ce 12 juin 2012, à midi presque tapante, lorsque Valérie Trierweiler a appuyé sur la touche "envoi" de son iPhone :
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En soutenant l'opposant de Ségolène Royal aux législatives, dans un message posté sur un réseau social, une Valérie Trierweiler frustrée apparut pour punir publiquement le président d’avoir avalisée une alliée politique : son ex, la mère de ses 4 enfants, la candidate à l’Elysée de 2007.
Et une rivale amoureuse que Valérie Trierweiler avait déjà battue.
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Soudain, une vieille querelle d'amoureux était une affaire d’Etat.
"Depuis l’élection de Hollande, ses opposants jouent à éplucher les écrits de Valérie Trierweiler pour découvrir d’éventuels messages codés, explique la journaliste du site.
Sa chronique du mois de juin sur Eleanor Roosvelt , également femme de président et journaliste, est passé au crible.
"[L'aspect journaliste d'Eleanor Roosvelt] est accentué", écrit le site.
Et lorsque Valérie Trierweiler écrit que "Non seulement l’ensemble de la presse américaine n’y voit pas matière à polémique mais, au contraire Eleanor devient, grâce à cette chronique qu’elle tiendra jusqu’à sa mort, extrêmement populaire", thedailybeast.com s'interroge : un vœu ? Ou faut-il l’appeler "Trierweiler l’Américaine" ?
Car pour le site d'information, l'affaire du tweet est la preuve de l'américanisation de la vie publique française.