SYM-PA - Le président du Nouveau centre Hervé Morin, membre de l'UDI, et de la nouvelle alliance avec le Modem, en a ras la casquette qu'on lui parle de rivalités supposées entre François Bayrou et Jean-Louis Borloo en vue des prochaines présidentielles. Des questions sans importance selon lui.
Interrogé sur RFI ce 7 novembre, Hervé Morin s'emporte :
Il faut arrêter avec cette idée d'homme providentiel, de questions de personnes dont on crève en permanence. Si ça devient l'affaire de Jean-Louis Borloo et de François Bayrou, ça va être quoi ? C'est Laurel et Hardy, c'est Pic et Poc !
Ça ne marchera pas comme ça ! C'est une affaire de famille. C'est une famille qui est en train de se reconstruire, qui va bâtir un programme collectif, et ce programme collectif, le moment venu, aura un homme capable de le porter, je l'espère. C'est ça notre projet.
Par "Pic et Poc", Hervé Morin veut probablement parle de "Plic et Ploc", une histoire pour enfant dans laquelle deux gouttes d'eau affrontent ensemble une station d'épuration. C'est également le surnom nommé à Marc-Philipppe Daubresse et Hervé Novelli par l'émission Le Petit Journal, autrefois porte-paroles de l'UMP.
Le vrai problème selon Hervé Morin est l'élection présidentielle au suffrage universel en France, qui force le personnel politique, à droite comme à gauche, à ne s'intéresser qu'à des questions sans importance :
Aujourd'hui on n'est plus que sur des égos de personnes qui ne cherchent plus qu'à démontrer qu'ils sont différents du voisin, qui ne cherchent plus à porter un projet collectif d'une famille qui le présente aux Français.
Regardez comment ça se passe dans les autres pays européens ! On construit un projet et ensuite il y a un homme ou une femme pour le porter ! Et nous on est là en train de démontrer qu'entre Valls, Montebourg, et on peut le faire à droite aussi, entre Le Maire, Wauquiez, Kosciusko, Fillon, Sarkozy, tout le monde est un peu différent, et ça c'est insupportable.