Bien que victorieuse des législatives partielles, Harlem Désir a fustigé l’UMP qui ne s’occupe que d’une seule crise, la sienne.
Certes, les législatives partielles n’ont pas été favorables au PS. Mais pour Harlem Désir, cela était "prévisible" car ces scrutins partiels se sont déroulés dans "trois fiefs de droite".
Surtout, pour le Premier secrétaire du Parti socialiste, "la seule crise dont s’occupe l’UMP, c’est sa crise à elle".
Et le patron du PS de fustiger le parti de Jean-François Copé, un parti de "records" comme il l’explique, lundi 17 décembre, sur France Info :
L’UMP a battu le record du congrès le plus long,
le plus grotesque,
le plus éloigné des préoccupations des Français.
Derrière ce spectacle affligeant d’un parti qui s’est coupé des préoccupations du pays, il y a surtout une dérive, une dérive sur les valeurs, une dérive sur la stratégie, une incapacité à tirer les leçons de leur propre échec et à participer à un débat démocratique constructif.
Et Désir de justifier la perte d’un élu dans la circonscription de Béziers, dans l’Hérault, par une stratégie qui rapproche l’UMP du FN quand "le PS ne se préoccupe que d’une chose", à savoir "redresser le pays dans la justice et préparer l’avenir" :
Il y a aujourd’hui un rapprochement qui s’est fait avec l’extrême-droite et qui a pu jouer dans cette circonscription.