Bertrand Delanoë distille ses conseils aux membres du gouvernements

Publié à 11h51, le 17 décembre 2012 , Modifié à 11h52, le 17 décembre 2012

Bertrand Delanoë distille ses conseils aux membres du gouvernements
Bertrand Delanoë sur France Inter (capture d'écran)

Le maire de Paris y va de ses conseils aux membres du gouvernement. Invité sur l'antenne de France Inter lundi 17 décembre, Bertrand Delanoë a réagi à la lettre qu'une quinzaine de parlementaires et d'élus socialistes ont adressée à François Hollande pour le prier de "renouer avec les ouvriers"  et le mettre en garde contre une certaine dérive sociale libérale du gouvernement.

Pas vraiment d'accord avec eux, le maire de Paris a réclamé une plus grande "cohésion de l'équipe" autour du Président de la République, pour qu'il n'y ait pas "en plus une perturbation dans la compréhension des citoyens de la politique qui est menée".

Pour Bertrand Delanoë, ce sont d'abord les voix discordantes qui brouillent le discours politique. "Il faut redonner plus de lisibilité à l'action de l'exécutif et effectivement, de la cohérence à cette équipe", a-t-il déclaré.

Le maire de Paris n'hésite pas à critiquerà mots à peine voilés les dissonnances entre Arnaud Montebourg et Jean-Marc Ayrault :

Un peu d'abnégation aussi de la part des ministres qui ne doivent pas penser trop à leur image personnelle, mais plutôt au rôle historique qu'ils ont à accomplir ensemble.

"Moi, j'ai confiance en François Hollande, qui est courageux, intelligent, et dévoué au mandat qu'il exerce", a insité Bertrand Delanoë, qui appelle "un discours clair" et "des actes courageux" en cette "période historiquement dramatique" :

Je pense effectivement que à côté de cette politique courageuse, il faut de la clarification, de l'ordre et une parole très forte, parce que dans l'épreuve, les Français ont besoin (...) d'avoir des perspectives, et que la confiance puisse naître.

Dans le même souci d'unité, Bertrand Delanoë regrette les propos de Jean-Christophe Cambadélis, qui a demandé au groupe PS de retirer l'amendement sur la PMA, jugé trop clivant, dans un communiqué daté du dimanche 16 décembre.

Sur ce sujet, la position du maire de Paris est sans appel : ce n'est pas cet amendement qui divise, mais "la position de Jean-Christophe Cambadelis" elle-même.

Je respecte la position de Jean-Christophe Cambadélis, mais elle est minoritaire, et je ne la trouve pas extrêmement utile.

En revanche, Bertrand Delanoë a salué à plusieurs reprises es déclaration du député UMP Franck Riester, favorable au mariage homo. Ce très proche de Jean-François Copé précédait ce lundi matin le maire de Paris au micro de France Inter, où il a redit son engagement en faveur du mariage gay.

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