Les réformes Peillon ? Pour Ségolène Royal, "ce ne sont pas des sujets prioritaires"

Publié à 09h11, le 27 février 2013 , Modifié à 09h29, le 27 février 2013

Les réformes Peillon ? Pour Ségolène Royal, "ce ne sont pas des sujets prioritaires"
Vincent Peillon et Ségolène Royal en 2008. (MaxPPP)

COUCOU VINCENT - Elle aura tenu vingt minutes avant de mettre les pieds  dans le plat. Ségolène Royal le dit elle même ce mercredi 27 février sur BFMTV. Elle ne "veut pas gêner le gouvernement". Alors elle refuse de commenter l'affaire DSK/Iacub, de se prononcer franchement sur le plan d'économies ou de répondre à une question sur une nouvelle candidature de François Hollande en 2017.

En revanche, sur les sujets d'éducation, Ségolène Royal ne se prive pas de donner "le fond de [sa] pensée". Et de tacler, au passage, une nouvelle fois, le ministre chargé de ses questions, Vincent Peillon. 

"C'est un sujet très important les rythmes scolaires. On voit qu'aujourd'hui la situation n'est pas facile pour imposer cette réforme" commence la présidente socialiste de la région Poitou-Charentes concernant cette volonté de faire passer de 4 à 4,5 par semaine le nombre de jours travaillés dans les écoles primaires. 

Pour autant, l'ancienne ministre déléguée à l'enseignement scolaire de Lionel Jospin pense que "non", le gouvernement ne doit pas reporter à 2014 cette réforme même s'il "doit tenir compte des circonstances et de la réalité de terrain, la réalité locale".

Interrogée ensuite sur la volonté de Vincent Peillon de réformer aussi les vacances d'été , l'ancienne candidate socialiste à la présidentielle commence par botter en touche : "on ne répond pas à ces questions par oui ou par non".

Puis quelques secondes plus tard, Ségolène Royal finit par se lâcher :

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Pour moi ce ne sont pas des sujets prioritaires, si vous voulez le fond de ma pensée.

"

Et la nouvelle vice-présidente de la BPI de montrer du doigt les deux priorités qui devraient être selon elle celles du ministère de l'Éducation nationale : "la violence à l'école" et "la formation des enseignants".

Ségolène Royal a déjà eu l'occasion de monter au front sur l'éducation, et de donner des leçons de bon gouvernement au-même Vincent Peillon.

Ainsi, au ministre de l'Education nationale, qui, le jeudi 17 mai, une heure avant la passation de pouvoir avec son prédecesseur, annonçait, sur France Inter, que "la rentrée de 5 jours ferait son retour dans les écoles primaires [...] à la rentrée 2013", Ségolène Royal avait déjà répliqué vertement, sur BFMTV :

"

La journée d'une passation de pouvoirs, ce n'est pas le moment de faire des annonces.

"

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