Sièger au Parlement européen ne fait pas rêver tout le monde. Les quatre suppléants des ministres eurodéputés ne sont "pas enthousiastes"à l'idée de se rendre à Strasbourg. C'est ce qu'affirme Euractiv, site spécialisé sur les affaires européennes.
"Etre député européen c’est bien, mais être député à l’Assemblée nationale c’est mieux", affirme même l'un d'entre eux.
Etre député européen c’est bien, mais être député à l’Assemblée nationale c’est mieux"
Sur euractiv.fr
Avec la nomination d'un nouveau gouvernement en France, ce sont quatre eurodéputés qui deviennent ministres. Ces élus devraient prochainement abandonner leurs places. Leurs suppléants deviendraient alors eurodéputés et siégeraient à Strasbourg.
Problème : ils ne débordent pas d'enthousiasme, euphémise Euractiv, site spécialisé dans les affaires européennes.
Karim Zéribi, suppléant de Vincent Peillon, troisième sur la liste "Sud-Est" du PS aux élections européennes, est en pleine campagne législative pour la 7e circonscription de Marseille. Et ses intentions sont claires :
Etre député européen c’est bien, mais être député à l’Assemblée nationale c’est mieux.
L'Assemblée nationale, oui, l'Europe, non, peut-on lire dans la Provence du 18 mai.
Stéphane Le Foll, s'il passe avec succès l'épreuve des législatives, devrait lui céder sa place européenne à la la vice-présidente du Conseil régional de Bretagne Isabelle Thomas.
Mais l'élue s'est, elle aussi, lancée dans la bataille des législatives et compte bien l'emporter face à une droite divisée. Son directeur de campagne avoue même n'avoir "jamais envisagé qu'elle puisse devenir député européenne".
D'autres, sont plus enthousiastes. Le suppléant de Pascal Canfin, Jean-Jacob Bicep, conseiller et adjoint à la mairie du 20e arrondissement de Paris, est ravi de pouvoir siéger à Strasbourg et le dit sur Facebook :
Je deviens donc (…) député européen. Je mesure l’ampleur de la tâche mais je vais intégrer un groupe députés donc je suis confiant.
Enfin, le suppléant de Kader Arif devrait aussi sièger au Parlement. Eric Andrieu a confirmé qu'il souhaitait prendre le relai de l'eurodéputé devenu ministre délégué aux anciens combattants. Il se déclare même prêt à renoncer à son mandat de maire de Villerouge-Thermenès pour intégrer le parlement strasbourgeois.
(Info repérée par @Kloe)