REACTION - En déclarant dimanche 26 août, sur BFM TV, que "le nucléaire est une filière d'avenir ", tout en reconnaissant qu'il fallait qu'il soit "rééquilibré", Arnaud Montebourg, le ministre du redressement productif, déclenchait une vague de réactions des écologistes sur Twitter, complétés par le hashtag #montebourgstyle .
Des tweets railleurs, grinçants, sur sa déclaration, dont voici une sélection :
"Cinq colonnes à la une est une émission d'avenir."#montebourgstyle — Paulo-Serge Lopes (@paulosergelopes) August 26, 2012
L élevage du dodo et du mamouth est une filière d' avenir#Montebourgstyle#3615Montebourg — Bérénice Vincent (@berenice20100) August 26, 2012
Lance#Armstrong est un cycliste d'avenir#MontebourgStyle — Alexis Braud (@AlexisBraud) August 26, 2012
1 ok avec@jp_magnen"@romandie: Arnaud Montebourg sur le nucléaire : des propos isolés selon#EELVqurl.ch/5gdeme" — Eric Loiselet (@Loiselet) August 26, 2012
Interrogé lundi par Europe 1, Le député EELV Noël Mamère a dénoncé une "provocation" :
"C'est très inquiétant de voir ces déclarations de quelqu'un qui n'est pas isolé, qui est un membre important du gouvernement, qui est le ministre de l'industrie qui a la responsabilité de tout ce qui concerne le secteur de l'énergie."
N'hésitant pas à en faire un casus belli :
"S'il n'y a pas d'explication et s'il n'y a pas de remise en cause des déclarations de M. Montebourg, nous serons en droit, nous, écologistes, de nous interroger sur la validité des accords que nous avons passés dans cette majorité."
Dimanche 26 au soir, Europe-Ecologie-Les Verts était un peu plus mesuré dans sa réaction officielle, tout en faisant part de son étonnement.
Le porte-parole d'EELV Jean-Philippe Magnen expliquait ainsi, cité par l'AFP : "Nous réagissons en n'attachant pas plus d'importance que cela" au propos d'Arnaud Montebourg "que nous connaissions déjà comme étant pro-nucléaire".
Et de s'en remettre à François Hollande :
"Le président a annoncé un grand débat national sur l'énergie. Il a pris un certains nombres d'engagements de réduire la part du nucléaire."