L’inquiétude de certains candidats sur les modalités du premier débat télé de la primaire de droite

Publié à 12h31, le 20 septembre 2016 , Modifié à 12h31, le 20 septembre 2016

L’inquiétude de certains candidats sur les modalités du premier débat télé de la primaire de droite

La campagne officielle de la primaire de la droite va bientôt débuter. Et avec elle, ses débats télévisés entre les candidats. Le premier d’entre eux se déroulera le 13 octobre. Un débat pour lequel les modalités ont été discutées et arrêtées entre les équipes des impétrants et TF1.

Mais certains prétendants s’inquiètent un peu de la tournure que pourrait prendre ce premier débat cathodique ultra-codifié de 2h20, diffusion de New York section criminelle dans la foulée oblige. Il y aura donc un espace de 140 minutes pour huit candidats, soit 17,5 minutes pour chacun.

Bruno Le Maire, troisième ou quatrième homme de la primaire selon les sondages, s’inquiète un peu de ce temps de parole ultra-limité. Dans les colonnes du Parisien ce mardi 20 septembre, le député LR de l’Eure exprime ses craintes que la montagne médiatique accouche d’un non-débat :

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Cela ne fera que quinze minutes par candidat. Le risque, c’est qu’il n’y ait pas de débat.

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"Quid de l’interaction entre candidats, avec huit personnes, comment faire ?" s’interroge, également un peu inquiet, le bras droit de François Fillon, Jérôme Chartier. "Il va falloir bosser ses formules", renchérit un autre bras droit de candidat au Parisien, conscient qu’avec des séquences aussi courtes, les punchlines seront à l’honneur. Et nécessaires pour exister et imprimer sa marque.

Car, outre le tirage au sort de l’ordre de passage et du positionnement des candidats, il a été acté que "personne ne pourra prendre la parole plus d’une minute d’affilée et au bout de cinquante secondes un signal lumineux rappellera à l’ordre l’orateur", écrit encore le quotidien francilien.

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