Diners, spectacles, financements de clubs... Les lobbys sont présents à l’Assemblée nationale et cajolent les députés.
Dernier exemple en date : un gueuleton payé rubis sur l’ongle par l’industrie du tabac à quelques députés membres du club des parlementaires fanas de cigares ainsi qu’à plusieurs hauts-fonctionnaires de Bercy. Mais aussi des invitations en loge à Roland-Garros. Tout l’attirail du lobbying.
Si Bercy a aussitôt réagi, assurant au Lab que des sanctions seraient prises, Claude Bartolone veut lui aussi réfléchir à la manière de traiter ce sujet à l’heure où la question de la transparence autour des affaires de lobbying est à l’agenda politique, avec notamment un rapport du député PS Christophe Sirugue, présenté en février 2013.
Et, selon un "indiscret" du JDD, de ce dimanche 9 juin, le président de l’Assemblée nationale est bien décidé à encadrer ces pratiques de lobbying à travers les nombreux clubs parlementaires. Selon l’hebdomadaire, Claude Bartolone "s’agace que certains clubs parlementaires soient financés par les entreprises et souhaiterait les encadrer".
Et le JDD d’ajouter que le locataire de l’Hôtel de Lassay "s’en est entretenu avec la déontologue de l’Assemblée, Noëlle Lenoir".