FRONDEUR - Il a défendu mordicus les emplois familiaux pour les parlementaires, à rebours de la position du groupe de La République en marche. Il n'a pas eu gain de cause et n'est pas franchement fan du déroulement de cette session extraordinaire du Parlement, la première de la nouvelle législature, et de l'adoption en cinq jours par l'Assemblée des lois sur la moralisation. Député LREM, François-Michel Lambert est déçu.
Dans les colonnes du Figaro de ce samedi 29 juillet, le député de la majorité, ex-EELV, estime que "tout va trop vite". Ce qui peut expliquer les couacs à répétition des néodéputés marcheurs. Il poursuit, dénonçant un exercice de communication imposé par le gouvernement pour se faire mousser :
"On nous demande de partir en vacances avec cette loi votée, pour que les Français, dans les bouchons sur la route des vacances, entendent dans leur poste qu'il y a une nouvelle loi. C'est du pur affichage.
"
Au Figaro, il peste également contre "plusieurs failles constitutionnelles" présentes, selon lui, dans ces deux textes. "Mais", assure-t-il :
"On me demande ne pas le dire.
"
Dans la nuit de vendredi à samedi après cinq jours de débats émaillés de quelques moments de grand n'importe quoi dus au rodage des députés LREM, les députés ont fini par adopter largement les deux lois , ordinaire et organique, sur la moralisation de la vie publique, interdisant notamment les emplois familiaux et supprimant la réserve parlementaire.
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