OÙ SONT LES FEMMES ? - Le non-respect de la parité coûte cher aux partis politiques. Et il y en a un qui excelle en la matière, c’est l’UMP devenu en cours de quinquennat Les Républicains. Alors, quand arrivent des élections législatives partielles dans des circonscriptions acquises à la droite en période de fort recul du Parti socialiste et de la majorité, on se dit que c’est l’occasion pour le parti de Nicolas Sarkozy de rattraper son retard. Et de diminuer un chouïa leurs pénalités.
Raté. Et c’est le regret formulé par Luc Chatel, député LR et président du Conseil national du parti d’opposition, selon L’Obs de ce jeudi 24 mars. Il dit ainsi :
"On aurait dû mettre des femmes pour toutes les élections législatives partielles.
"
Depuis 2012, sur 18 élections législatives partielles, l’opposition en a remporté 16. Et sur les trois dernières, pour remplacer Valérie Pécresse, Xavier Bertrand et Gérald Darmanin et dont le second tour a eu lieu le 20 mars, ce sont trois hommes qui sont entrés à l’Assemblée nationale.
Comme le rappelait Europe 1 en février 2015, "l'UMP se voit ainsi facturer quatre millions d'euros de pénalité chaque année pour ne pas avoir présenté 50% de femmes aux dernières législatives". En 2012, le parti de la rue de Vaugirard n’avait en effet présenté que 25,7% de candidates.