C’était historique. François Hollande est le premier président de la 5e République à rencontrer Fidel Castro. Un échange d’une heure avec le Lider Maximo que le chef de l’Etat, qui n’est pas "le Che" , a qualifié ainsi :
"Fidel Castro a souhaité me rencontrer. C’était une volonté partagée en arrivant à Cuba. Quoi qu’on en pense, il est dans l’Histoire.
"
"François Hollande fait un bon coup diplomatique", croit savoir Ségolène Royal, sa ministre de l’Ecologie, citée par Le Parisien de ce mardi 12 mai, à propos de ce voyage global dans la Caraïbe et à Cuba en particulier. L’opposition, quant à elle, ne semble pas être du même avis. Bien au contraire.
Ainsi pour Sébastien Huyghe, député et porte-parole de l’UMP, cette rencontre au sommet avec le père de la révolution cubaine est "une faute" :
Et de mettre en parallèle cet échange avec l’absence de la France, comme de nombreux autres pays, lors des célébrations du 9 mai en Russie pour marquer la capitulation nazie – qui a scandalisé de nombreux hommes politiques :
Egalement député UMP peu fan du régime castriste, Guillaume Larrivé manie l’ironie et se demande qui sera le prochain dictateur mis à l’honneur par François Hollande : Lénine ou Kim Jong-Un ?
Trésorier de l’UMP, Daniel Fasquelle préfère lui mettre en lumière le grand écart qu’il y a, selon lui, à manifester pour les libertés le 11 janvier et à s’afficher avec l’ancien dirigeant cubain en mai :
Enfin, Lionnel Luca exprime lui aussi son mécontentement. Non sans trolling inside :