Lundi 13 mai : RIP Hadopi ?

Publié à 22h21, le 10 mai 2013 , Modifié à 23h08, le 10 mai 2013

Lundi 13 mai : RIP Hadopi ?
(Maxppp - Marlène Awaad)

Il est né et vous sera présenté lundi 13 mai. Il s'agit du rapport Lescure pour adapter la culture au numérique, issu de la mission appelée Culture-Acte 2.  

Après neuf mois de gestation, il pèse 2,3 kilos selon Pierre Lescure, président de la mission, qui le partage sur Twitter :  

twitter.com/pierrelescure/…

— Pierre Lescure (@pierrelescure) 10 mai 2013

Neuf mois de travail donc, et près d'une centaine d'auditions pour ce qui sera sans doute le plus gros chantier culturel du quinquennat de François Hollande. 

Résultat : un rapport qui sera remis lundi 13 mai au chef de l'Etat sur la politique culturelle à l'ère des contenus numériques.

L'objectif fixé était de "refonder les instruments" de la politique culturelle française, en abordant un périmètre très large, allant du cinéma à la musique en passant par le net.

Parmi les sujets traités : l'avenir d'Hadopi, haute autorité chargée de lutter contre le téléchargement illégal. Pour le moment, son président n'a pas encore dévoilé le sort qu'il propose pour cette instance.

La mission va faire "75 propositions qui touchent le cinéma, la musique, la télé, les livres, les jeux vidéos, le net, les bons usages", avait promis Pierre Lescure dans un entretien au Républicain Lorrain .

Sans se livrer sur l'avenir de la Haute Autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur internet, l'ancien dirigeant de Canal Plus expliquait que"la gratuité absolue est contre nature"

"

Les nourritures culturelles, comme toutes les nourritures terrestres, ont un coût. Il faut que l'accès soit facile, possible, pour tous.

"

Lors d'un rapport d'étape, début décembre, la mission avait souligné que la "réponse graduée" mise en oeuvre par l'Hadopi "fait l'objet de nombreuses critiques" et que son efficacité "est difficile à évaluer précisément".

Elle avait souligné aussi la nécessité de s'intéresser aux "véritables bénéficiaires de la contrefaçon, c'est-à-dire aux sites" internet.

 

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