SURFIN USA - Invité de Des clics et des claques, sur Europe 1, Arnaud Montebourg a expliqué l'origine de son combat pour le made in France. "C'est la suite de la démondialisation", concept qu'il avait développé pendant la primaire socialiste pour la présidentielle, déclare-t-il.
Mais c'est chez Barack Obama qu'il a puisé son inspiration :
Je suis allé aux Etats-Unis lorsque j'étais dans l'opposition, j'ai observé tout le travail qu'a fait Barack Obama pendant la campagne présidentielle. Et il a lancé le Made in America. Il avait dit "let's bring our jobs back home", ramenons nos emplois à la maison !
C'est surtout pendant son discours sur l'état de l'Union que Barack Obama a mis la lumière sur le made in America, en février 2013. Et c'est un propos qu'Arnaud Montebourg connaît bien puisqu'il le rejoue régulièrement depuis six mois.
Quelques jours après le discours de Barack Obama prêchant le made in America, c'est devant l'Assemblée nationale qu'Arnaud Montebourg prend son plus bel accent pour déclarer son amour au "Let’s bring our jobs back home" de Barack Obama.
Interrogé pendant les questions au gouvernement le 13 février sur les modalités du plan de relocalisation économique, le ministre du Redressement productif a expliqué qu’il comptait prendre exemple sur la politique d'Obama.
En juillet, en déplacement à Dreux, il reprend de nouveau cet exemple et assure :
Le président Barack Obama a lancé le slogan "Let’s bring our jobs back home" (ramenons nos emplois à la maison). La France aussi doit ramener ses emplois à la maison.
Selon le ministre, son combat pour le made in France a trouvé un écho semblable à celui de la politique de Barack Obama pour lutter contre la délocalisation des emplois, comme il l'affirme sur Europe 1 :
Et ça a eu une résonance extraordinaire dans son pays. Et je note que dans notre pays la résonance est tout aussi puissante.
En revanche, quand David Abiker souligne que le "Buy British"était aussi une idée de Margaret Thatcher, Arnaud Montebourg confesse ne pas s'en souvenir.