Mali : Alain Juppé ravale ses doutes

Publié à 10h48, le 03 février 2013 , Modifié à 10h48, le 03 février 2013

Mali : Alain Juppé ravale ses doutes
Alain Juppé sur Europe 1 le 3 février 2013 (images Europe 1)

Notre éditorialiste Olivier Duhamel relève les évolutions successives d’Alain Juppé sur l’intervention militaire de la France au Mali.

  1. De la critique au salut de la "réussite"

    Alain Juppé le 16 janvier sur France 24 , près d'une semaine après le début de l'intervention de la France au Mali, émet des réserves sur l'envoi au sol de soldats français :

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    La présence de soldats français dans une région où notre pays a été colonisateur, n'était peut-être pas la meilleure chose à envisager.

    J'ai peur que nous soyons engagés dans une spirale que nous aurons du mal à maîtriser.

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    Le 28 janvier sur RTL , Alain Juppé s'inquiète de la solitude de la France dans son opération :
     
     

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    Comment éviter que les troupes maliennes ne se livrent à des exactions ?

    La France s'honorerait à mobiliser davantage ses partenaires.

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    Le 30 janvier, Alain Juppé est l’invité de Géraldine Muhlmann sur les Indés Radios et estime qu'une simple résolution "militaire" de la crise au Mali ne suffira pas :

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    Nous sommes attachés à l'intégrité territoriale du Mali. Il faut voir une sortie politique de cette guerre et pas seulement évoquer une sortie militaire de crise.

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    Ce 3 février au Grand rendez-vous Europe 1, iTélé, Le Parisien, et au lendemain de la visite triomphale de François Hollande au Mali, l'ancien Premier ministre "tire un grand coup de chapeau à nos forces armées" :

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    Il fallait intervenir. Cette intervention est une réussite.

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