Invité sur du Grand Rendez-vous d'Europe 1 et iTélé, Manuel Valls a considéré qu'il y avait une forme de racisme dans les attentats de samedi" en Corse. Sur l'île, un homme a été tué par balles, portant à vingt le nombre d'assassinats depuis janvier en Cose, où une vingtaine d'attentats ont été commis dans la soirée.
Une nouvelle "nuit bleue" condamnée par le gouvernement qui, ce dimanche matin, par l'intermédiaire de Manuel Valls, répète sa détermination à lutter contre la violence insulaire. Et pour le ministre de l'Intérieur, ils sont le fruit d'une forme de racisme et "d'une violence ancrée dans la société corse".
"La Corse c'est la France, c'est la République", a martelé le premier flic de France. "Et il y a un besoin d'Etat, de protection", a-t-il précise.
Pour résoudre cette crise, il a indiqué discuter avec "tous les élus qui parlent à visage découvert". Mais il dénonce également le silence de certains responsables locaux :
Je n’entends pas suffisamment de voix parmi les responsables politiques, parfois en Corse, pour condamner ce qui s’est passé hier.
Ces attentats n'ont pas été revendiqués, mais une inscription FLNC-UC a été retrouvée sur l'une des résidences visées à Serragia, sur la commune de Sartène, en Corse-du-Sud.
Ces explosions, causées notamment par des bonbonnes de gaz d'après les premiers éléments de l'enquête, surviennent alors qu'est célébrée samedi par les nationalistes la Fête de la nation corse, le jour de l'Immaculée Conception.