Mariage homo : Florian Philippot tente de coincer l'UMP

Publié à 10h18, le 02 janvier 2013 , Modifié à 10h31, le 02 janvier 2013

Mariage homo : Florian Philippot tente de coincer l'UMP
Florian Philippot sur Europe 1 ce mercredi 2 janvier.

L'UMP est divisée sur le mariage des homosexuels. C'est un des messages qui veut faire passer Florian Philippot, vice-président du Front national ce mercredi matin sur Europe 1. Il l'affirme et pour le prouver sort du chapeau une statistique : 

J'annonce à vos auditeurs qu'environ 25% du groupe UMP votera pour le mariage homosexuel à l'Assemblée.

Pour expliquer ce chiffre, il poursuit : 

On entend monsieur Raffarin, monsieur Poniatowski, madame Bachelot (qui n'est plus parlementaire, ndlr) monsieur Riester. Il y a beaucoup voix à l'UMP pour le mariage homosexuel.

Il s'agit là de mettre en porte-à-faux le parti de Jean-François Copé et François Fillon sur la question de l'ouverture du mariage aux couples de personnes de même sexe. Alors que peu de parlementaires UMP ont fait part de leurs intentions de voter pour ce texte, Florian Philippot tente une statistique difficile à prouver. 

"Contrairement à l'UMP chez nous il n'y a pas de divisions sur le sujet, tout le monde est unanime", affirme ce proche de Marine Le Le Pen. 

Pourtant, le Front national ne se décide toujours pas sur sa participation, ou non, à la manifestation du 13 janvier contre ce projet de loi. Interrogé sur cette question, Florian Philippot renvoie à une réunion à venir au FN. De fait, le parti d'extrême droite ne parvient pas à adopter une position officielle et devrait se prononcer après leur prochain bureau politique, le 7 janvier. 

Sur sa position personnelle, le vice-président du parti affirme qu'il ne sera pas présent à cette manifestation. Minute, hebdomadaire d'extrême droite, indique que le jour de la manifestation Florian Philippot a préféré "l’organisation d’une galette des rois à Forbach", en Moselle.

Lors des précédents défilés des 17 et 18 novembre, Marine Le Pen n'avait pas apporté le soutien officiel de son parti. Mais d'autres dirigeants du parti s'étaient rendu dans la rue. Bruno Gollnisch et Marie-Christine Arnautu étaient présents le 18 novembre dans les rangs du cortège mené par Civitas, une organisation proche des catholiques intégristes.

Voir l'interview de Florian Philippot :  

 

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