#BESTOFHEBDO - Et voici venue l’heure, comme chaque week-end, de notre attendu Top Hebdo, le classement des articles les plus lus de la semaine sur le Lab.
Cette semaine, c’est le soutien de Marion Maréchal-Le Pen à Jean-Pierre Pernaut qui arrive en tête des articles les plus lus, devançant l’improbable échange cathodique entre Jean-Michel Aphatie et Nadine Morano. Mais ce n’est pas tout…
#1 – Ah bravo l'objectivité
C'est l'une des grandes rengaines du FN : l'État français prendrait soin des migrants mais délaisserait les sans-abri. Le parti d'extrême droite a même multiplié les affiches dans ce sens, expliquant, contre-vérités à l'appui, qu'un réfugié a plus d'avantage en France qu'un citoyen ordinaire.
Qu'un parti défavorable à l'accueil des réfugiés oppose ainsi migrants et sans-abri n'a rien de surprenant. Ce qu'il l'est un tout petit peu plus, c'est lorsqu'un journaliste de renom fait de même. Et c'est exactement ce qu'a fait Jean-Pierre Pernaut, jeudi 10 novembre, au beau milieu du JT de TF1. Jean-Pierre Pernaut peut, heureusement pour lui, compter sur le soutien de Marion Maréchal-Le Pen.
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#2 – T’es grillée Nadine
Nadine Morano a décidé d'entretenir le suspense concernant l'identité du candidat qu'elle soutiendra in fine pour la primaire de la droite. Même si son choix laisse peu place au doute, l'eurodéputée Les Républicains n'entend pas se prononcer avant la date qu'elle s'est elle-même fixée.
Au moins sait-on que Nadine Morano ne soutiendra pas Alain Juppé. On apprend aussi le 10 novembre qu'elle ne défendra pas l'ancien Premier ministre si jamais il remporte la primaire. Ce n'est pas Nadine Morano elle-même qui donne cette information mais le journaliste de FranceInfo: Jean-Michel Aphatie. Il s'en charge, balançant ainsi la nouvelle à l'antenne sous le regard interloqué de l'ancienne ministre déléguée à l'Apprentissage.
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#3 – "Ce mec, il n’a rien de vrai"
Jean-François Copé un combattant acharné de Nicolas Sarkozy. Alors d'accord, l'ancien chef de l'État est, lui aussi, candidat à la primaire de la droite, ce qui peut expliquer une certaine rivalité entre les deux hommes. Mais ce n'est pas tout. Jean-François Copé ne peut s'empêcher d'étriller celui qui, de 2007 à 2012, occupa l'Élysée pendant que lui présidait le groupe UMP à l'Assemblée. Le député-maire de Meaux ne prend aucun gant et appelle l'ancien Président "le mec". Un "mec" qui "n’a rien de vrai", qui plus est.
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#4 – Frondeurs de droite
"Forfaiture" selon Sarkozy, "énorme scandale" pour Fillon… les révélations de Hollande dans Un Président ne devrait pas dire ça… (éd. Stock), concernant les projets de frappes en Syrie et les assassinats ciblés de jihadistes, ont consterné l’opposition.
À l’initiative du député sarkozyste Pierre Lellouche, le groupe LR de l’Assemblée a déposé le 10 novembre "une proposition de résolution visant à procéder à la destitution du président de la République en vertu de l’article 68 de la Constitution". Mais si 152 députés de ce groupe soutiennent cette résolution, 48 ont choisi de ne pas la signer.
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#5 – Passe-moi les frites, je t’envoie le jambon
C'est toujours la même histoire : Nicolas Sarkozy formule une proposition choc et le reste de la classe politique est contraint, les jours suivants, de se positionner par rapport à cette nouvelle sortie. Nouvel exemple le 7 novembre. L'ancien chef de l'État a ainsi parlé, entre autres choses, des menus de substitution, formulant une proposition pas franchement diététique : ceux qui ne veulent pas manger de porc à la cantine n'ont qu'à prendre une "double-ration de frites" à la place du jambon ou des côtelettes.
Quelques heures plus tard, les adversaires de Nicolas Sarkozy sont donc invités à réagir. Benoist Apparu, porte-parole d'Alain Juppé, commente cette nouvelle sortie sarkozyste. Et pas en bien, figurez-vous.
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