Elle se défend d’être la "marion-nette" de son grand-père. En briguant la 3e circonscription du Vaucluse, Marion Maréchal – petite fille de Jean-Marie Le Pen – cède tout de même aux demandes du président d’honneur du FN.
Dans une interview au Dauphiné Libéré, Marion Maréchal, 22 ans, tente de convaincre: non, Jean-Marie Le Pen ne tire pas ses ficelles. Sans son insistance, elle ne serait pourtant pas en campagne aujourd'hui.
"C'est mon grand-père qui me l'a demandé"
Sur ledauphine.com
Oui, je suis la petite-fille de Jean-Marie Le Pen, je bénéficie de cette notoriété et cela me permet d’attirer l’attention des médias.
Mais je ne suis pas la marionnette de mon grand-père. Il n’est pas mon coach politique d’ailleurs.
Parachutée dans la 3e circonscription du Vaucluse, Marion Maréchal, 22 ans, assure que ses choix de vie ne sont pas commandités par son grand-père, Jean-Marie Le Pen.
Pourtant, du président d'honneur du FN il est bien question tout au long de l'interview au Dauphiné Libéré. Au soir de sa défaite en 2010 lors des élections régionales en Ile-de-France, Marion Maréchal annonce qu'elle arrête la politique. Depuis, Jean-Marie Le Pen s'est montré convaincant:
Concernant le Vaucluse, c’est mon grand-père qui me l’a demandé en janvier. J’ai d’abord refusé car je n’avais pas la structure humaine pour bien mener cette campagne.
Pourquoi finir par accepter après un premier refus? Marion Maréchal évoque 2002, époque à laquelle Guy Macary du Front national avait accéder au second tour:
En 2002, on y était déjà arrivé. Cela a aussi conforté mon grand-père qui, de plus, a toujours voulu mettre des jeunes en avant.
Malgré ses références permanentes au président d'honneur du FN, Marion Maréchal veut se démarquer. Dans ses projets pour la députation, pas de référence à la lutte contre l'immigration:
Moi je souhaite apporter des solutions aux maux dont souffre ce département: la précarité, l’insécurité, le chômage, l’aide aux agriculteurs, l’allégement des charges aux PME et PMI.