Le gouvernement s'est réuni ce jeudi avec la ville de Marseille pour sujet principal. Au menu : un comité interministériel destiné à dessiner un plan pour "sortir Marseille de ses difficultés".
"Trop d'inertie a duré", a déclaré Jean-Marc Ayrault, entouré d'une quinzaine de ministres. "Le destin de l'agglomération marseillaise est une question d'intérêt national", a lancé le Premier ministre avant d'aligner les mesures décidées.
La mesure phare est le "renfort de 205 policiers et gendarmes à Marseille" :
"Nous avons (...) décidé un renfort de 205 policiers et gendarmes en sécurité publique, en police judiciaire, en renseignement et pour les zones périphériques assurés par la gendarmerie".
Pendant la campagne, François Hollande s'était engagé à renforcer les effectifs avec 300 policiers supplémentaires. La promesse n'est donc pas tenue. Manuel Valls, en visite dans la cité phocéenne le 31 mars dernier pendant la campagne expliquait les intentions du candidat socialiste (à 2 minutes) :
L'autre mesure importante est la création d'une nouvelle Zone de sécurité prioritaire pour les quartiers du sud. Matignon a également assuré que "la justice se mobilise aussi avec de nouvelles directives pénales", le Premier ministre citant entre autres "le renforcement des moyens de l'administration pénitentiaire".
Dans un discours d'une vingtaine de minutes, Jean-Marc Ayrault a exposé les mesures et a souhaité passer un message : Marseille peut "devenir une grande métropôle". Il a répété la formule trois fois :
"Ma conviction est que l’agglomération marseillaise a tous les atouts pour devenir une grande métropole... "
"L’Etat veut promouvoir cette stratégie, digne de la vocation de Marseille à devenir une métropole européenne..."
"Il entend jouer son rôle pour, avec les acteurs locaux, permettre à l’agglomération marseillaise de devenir une grande métropole euro-méditerranéenne."
A lire ailleurs :
Chez MarsActu, site d'information sur l'actualité marseillaise, le relevé de conclusion de la réunion interministérielle avec l'ensemble des mesures.
Lire le discours de Jean-Marc Ayrault :