Bachelot étrille Copé au Petit journal

Publié à 20h54, le 06 septembre 2012 , Modifié à 21h33, le 06 septembre 2012

Bachelot étrille Copé au Petit journal
Jean-François Copé et Roselyne Bachelot le 27 Septembre 2011 lors d'une convention de l'UMP (Maxppp).

Roselyne Bachelot était l'invitée du Petit journal de Canal ce jeudi. Et l'ancienne ministre est venue avec des mots durs pour le secrétaire général de l'UMP. A son égard, elle a lancé qu'il "doit croire que les femmes politiques n'ont pas le droit de penser".
Jean-François Copé avait critiqué l'ex-ministre de la Santé au sujet de son livre, A feu et à sang. Dans cet ouvrage, Roselyne Bachelot exposait des reproches sur la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy. "Choquant", jugeait le patron de l'UMP.
Face à Yann Barthès, Roselyne Bachelot, qui a déjà ouvertement soutenu François Fillon dans la course à la présidence de l'UMP, a répondu à l'adversaire de l'ancien Premier ministre :
"Il doit croire que les femmes politiques n'ont pas le droit de penser".
Avant cela, l'ex-ministre s'était déjà moqué de Jean-François Copé, raillant les propos du candidat à la présidence de l'UMP. "Je me méfie des gens qui annonce qu'ils vont dire la vérité", a souligné Roselyne Bachelot après une séquence montrant Jean-François Copé ayant ces intentions. "Il s'apprête à sauter à l'élastique ?", s'interroge-t-elle ironiquement ensuite alors que le secrétaire général de l'UMP dit qu'il prend des risques "épouvantables" dans sa campagne.
Et quand Yann Barthès lui demande qui est le plus sarkozyste, Roselyne Bachelot décerne son brevet de sarkozysme à François Fillon,"si l'on croit ses prises de position précédentes". Mais "je ne suis pas une groupie décérébrée", a-t-elle tenu à ajouter, reprenant des propos qu'elle avait déjà tenu par le passé.

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Le Petit Journal 06/09/12 -

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