SAY MAL - Pan. La Haute autorité des primaires vient de réprimander l'un des candidats à l'investiture socialiste à Marseille. Elle a exprimé vendredi "sa réprobation" envers le président de la communauté urbaine, Eugène Caselli.
Le socialiste est mis en cause pour une "phrase lapidaire" sur un autre candidat.
Il a évoqué en des termes jugés mauvais par la haute autorité de Patrick Mennucci, député et un de ses concurrents dans la course électorale.
Dans La Provence du 1er octobre, Eugène Caselli a notamment affirmé que Patrick Mennucci ne serait "jamais maire de la ville" :
Patrick Mennucci divise son propre camp en se permettant d'ériger en réalité des faits non réels. C'est pour cela qu'il ne sera jamais maire de Marseille.
"Chaque candidat devant considérer l'autre comme apte à administrer la ville de Marseille", assure la haute autorité, "toute autre position serait contraire à la logique de rassemblement qui prévaut dans le cadre des Primaires, et sinon la compromettrait."
Sans préciser la nature des sanctions, la haute autorité brandit cette possibilité si ces événements venaient à se reproduire :
La HAP lance ainsi un avertissement solennel à l'ensemble des candidats pour indiquer que si un évènement de cette nature se reproduisait, il entrainerait la mise en oeuvre immédiate des sanctions dont elle dispose.
Six candidats sont en lice pour cette primaire qui aura lieu les 13 et 20 octobre.