Elle prépare sa riposte. Maryse Joissains-Masini, maire UMP d'Aix-en-Provence, est sortie ce jeudi 26 décembre au soir libre d'une journée de garde à vue dans le cadre d'une enquête sur des emplois présumés fictifs ou de complaisance.
A la sortie de sa garde à vue, elle déclare à la Provence vouloir se défendre. La maire va déposer plainte pour dénonciation calomnieuse et parle d'une "orchestration" contre elle à quelques semaines des municipales :
Je ne vais pas me laisser faire, je vais réagir violemment.
Par ailleurs, au Lab, la directrice de la communication de la ville d'Aix-en-Provence assure que Maryse Joissains est "sereine", sortie "comme prévu" à 17 heures, et qu'elle donnerait une conférence de presse vendredi à la mairie pour s'expliquer à partir de midi.
Elle a été convoquée à 10 heures ce 26 décembre par la brigade financière qui lui a signifié sa mise en garde à vue, "pour éviter toute nullité de procedure", indique sa chargée de communication.
Elle est sortie sans mise en examen, elle est sereine, et expliquera tout demain à l'hôtel de ville, à midi.
D'après ses propos, elle a été entendue sur quatre dossiers concernant des emplois à la mairie d'Aix et à la communauté d'agglomération, "sur la base d’une lettre anonyme, d’un côté, et des déclarations de mon ancien directeur général des services, que j'avais licencié."
Elle fait référence là à Philippe Neveu, ex-directeur général des services de la Communauté d'agglomération du pays d'Aix-en-Provence, qui a été entendu dans cette affaire.