Mazarine Pingeot : "Pour moi, DSK est un monstre parfait"

Publié à 15h23, le 01 octobre 2012 , Modifié à 15h38, le 01 octobre 2012

Mazarine Pingeot : "Pour moi, DSK est un monstre parfait"
Mazarine et DSK, en 2011 et 2012 (photo Reuters)

CHICK LIT – Mazarine Pingeot, la fille de François Mitterrand, affirme, dans un entretien diffusé dans le numéro de Technikart d’octobre 2012, qu’elle a rédigé un texte littéraire sur l’affaire DSK, qu’elle s’est interdit de diffuser "par rapport au PS, par rapport à [elle], par rapport aux conséquences". 

Elle affirme également n’avoir "jamais cru" en DSK, qui lui a "toujours paru faux", et qu’elle qualifie de "monstre parfait".

  1. "J’ai une fascination pour les monstres"

    Sur technikart.com

    Dans une interview au mensuel Technikart d’octobre, la fille de François Mitterrand et Anne Pingeot, Mazarine Pingeot, révèle s’être auto-censurée, en renonçant à diffuser un texte littéraire, qu’elle a rédigé lors de l’affaire DSK.

    A noter: l’entretien est conduit par Tristane Banon, qui a elle-même accusé DSK de viol, portant plainte contre lui en juillet 2011 avant que celle-ci ne soit classée sans suite en octobre 2011.

    L'existence de ce texte, assure l’intervieweuse éphémère de Technikart dans ses questions, est dévoilée dans l’ouvrage Bon Petit Soldat de Mazarine Pingeot, à paraître le 16 octobre aux éditions Julliard.

    Mazarine Pingeot explique l'objet littéraire conçu autour du huis-clos entre Anne Sinclair et Dominique Strauss-Kahn, lorsque celui-ci était assigné à résidence, à New-York : 

    Ce que j’ai fait, c’est imaginer le tête-à-tête entre cet homme et sa femme, dans cet immense appartement, quand lui était assigné à résidence.

    L’angoisse, l’horreur de ce huis clos. 

    Ca pourrait être une pièce de théâtre !

    Elle assure ne pas avoir "forcément renoncé à la chose", mais explique s’en être interdit la diffusion :

    Je me le suis interdit par rapport au PS, par rapport à moi, par rapport aux conséquences.

    Mazarine Pingeot dévoile encore dans cet entretien sa vision de DSK : 

    Quand j’ai vu cet homme mal rasé, l’air hagard, menotté, j’ai aussi vu cet homme en qui je n’ai jamais cru, qui m’a toujours paru faux.

    Là, il y avait un moment de vérité, c’était SON moment de vérité. […]

    J’ai une fascination pour les monstres. J’ai écrit sur une femme qui tuait ses enfants, c’était mon cinquième roman […]

    Le noir de l’âme humaine, c’est quelque chose qui m’intéresse d’un point de vue romanesque. 

    Pour moi, DSK est un monstre parfait.

    Qu’il soit acculé à cette vérité, à la face du monde entier, c’est formidable d’un point de vue littéraire.

Du rab sur le Lab

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