Mélenchon veut qu'Hollande discute

Publié à 08h31, le 29 mars 2012 , Modifié à 09h14, le 29 mars 2012

Mélenchon veut qu'Hollande discute
Jean-Luc Mélenchon n'avait pas prévu un tel mouvement de foule à la Bastille le 18 mars 2012 (Reuters)

Excédé, Jean-Luc Mélenchon aimerait bien que François Hollande accepte de discuter de ses propositions.

Jeudi 29 mars sur France Info, il a admis être "dépassé" par le mouvement qui s'est déclenché au Front de gauche, "quelque chose de bien plus grand que lui", notamment les "120 000 personnes présentes à la Bastille" le 18 mars dernier mais entend bien peser sur le programme de la gauche en cas de victoire.

  1. "Hollande peut dire : "Oui, je suis d'accord pour discuter""

    Sur franceinfo.fr

    Bravache. "Nous sommes là pour gagner et pas pour témoigner" a lancé ce jeudi 29 mars matin sur France Info le candidat du Front de gauche.

    Défiant François Hollande, Jean-Luc Mélenchon l'appelle à discuter :

    Ils ne font rien les socialistes, ils se contentent d'être là, avec leur candidat qui ne dit pas grand chose et d'attendre que cela se passe en demandant aux autres de dégager le chemin.

    [Hollande] peut dire "eh bien finalement j'observe la scène politique et je m'aperçois que la montée du Front de gauche m'invite à me tourner vers ce côté et dire "oui je suis d'accord pour discuter l'augmentation du SMIC"."

     

    Mais attention toutefois, Mélenchon pose également ses conditions :

    [François Hollande] ne pourra pas avoir en même temps François Bayrou qui propose l'austérité et le Front de gauche.

    Dans l'ambiguité, la droite appuie sur la contradiction mais moi je n'y suis pour rien.

    [Hollande] peut la dénouer en se tournant vers le Front de gauche, en disant qu'il veut discuter nos propositions.

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