Mélenchon : surtout, ne pas "partir en vrille"

Publié à 07h24, le 05 avril 2012 , Modifié à 08h36, le 05 avril 2012

Mélenchon : surtout, ne pas "partir en vrille"
Sanguin, Jean-Luc Mélenchon supporte de moins en moins la presse. (Reuters)

Voir Jean-Luc Mélenchon "partir en vrille". C'est la crainte partagée par son équipe de campagne, révèle Libération jeudi 5 avril.

Alors, pour éviter qu'il ne perde pied, le mot d'ordre est lancé : plus de conférences de presse avant les meetings, plus de discussions informelles avec les journalistes.

  1. "On veut qu’il tienne jusqu’à la fin"

    Sur liberation.fr

    "On veut qu’il tienne jusqu’à la fin", justifiait dimanche François Delapierre, son directeur de campagne.

    Le tempérament bouillonnant de Jean-Luc Mélenchon inquiète son équipe de campagne. Dans un article publié le jeudi 5 avril, Libération dévoile la "stratégie anti-crise de communication" du Front de Gauche :

    Fini les discussions informelles avec les journalistes, depuis sa colère contre un photographe dans un bus, fin mars.

    Fini les conférences de presse avant les meetings, « faute de temps [pour] préparer ses discours », dit-on dans son staff.

    Une manière aussi de prévenir toute « situation de contrariété ».

    Connu pour ses accès de colère face à la presse, Jean-Luc Mélenchon pourrait "partir en vrille". Il redoute même une agression, rapporte le quotidien :

    Mal à l’aise au milieu des foules, il redoute même l’hypothèse d’une agression physique. « Ils peuvent en finir avec moi, ils n’en finiront jamais avec vous », a-t-il lancé à Vierzon (Cher) mardi.

    Et Libération de raconter la dernière friction entre le candidat et les médias, survenue avec des journalistes de Canal, mardi 3 avril sur le quai de la gare Austerlitz à Paris.

    Pourtant, dans l'équipe de campagne, on assure que le candidat se contrôle :

    Il a adouci sur la forme son rapport aux journalistes, assure un cadre de l’équipe. Mais dans le fond, ça continue à bouillonner.

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