Mélenchon soutient monsieur "Kebel"

Publié à 21h26, le 11 juin 2012 , Modifié à 21h26, le 11 juin 2012

Mélenchon soutient monsieur "Kebel"
(France 2)

Après sa défaite au premier tour dans le Pas-de-Calais,Jean-Luc Mélenchon n'avait pas exprimé son soutien au candidat du Parti socialiste, qui affrontera au second tour Marine Le Pen. 

C'est chose faite devant les caméras de France 2. Mais le leader du Front de gauche a déclaré apporter son soutien "à monsieur Kebel". Le candidat du PS, Philippe Kemel de son vrai nom, doit être ravi. 

  1. "Je dois prendre les devants"

    Il ne l'avait pas verbalisé jusqu'à présent, c'est désormais chose faite. Jean-Luc Mélenchon soutient bien le candidat du Parti socialiste au second tour à Hénin-Beaumont face à Marine Le Pen. Il l'a dit devant les caméras de France 2. 

    Ces mots ont tardé à venir. En effet, dimanche soir, Jean-Luc Mélenchon qui a reconnu sa défaite n'avait pas exprimé ce soutien. Il s'était exprimé très tôt, ce qui lui avait permis d'annoncer un désistement plutôt qu'une élimination directe, comme l'expliquait le Lab

    Mais à l'heure de le soutenir, le leader du Front de gauche a eu une prononciation très approximative du nom du candidat socialiste : 

    J'exprime mon soutien à la candidature de M. Kebel (sic) pour le deuxième tour et je lui souhaite bonne chance face à Madame Le Pen.

    Si la veille il n'avait pas prononcé le nom de son concurrent de gauche Philippe Kemel, il l'a écorché lundi. C'est visiblement morose qu'il fait cette déclaration : 

    Il est cinq heures de l'après-midi et je n'ai pas eu le moindre contact avec le Parti socialiste. Je dois prendre les devants

    , a commenté l'ex-candidat à l'Elysée depuis son bureau parisien. 

    Jean-Luc Mélenchon est arrivé troisième (21,48%) derrière le candidat du PS (23,50%) et Marine Le Pen (42,36%) dans la 11e circonscription du Pas-de-Calais. 

    De son côté, Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, a souligné dans un communiqué cosigné avec plusieurs élus communistes du Pas-de-Calais, que "pas une voix ne doit manquer pour battre l'extrême droite".

Du rab sur le Lab

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