I'LL BE BACK - Vous la croyiez finie, disqualifiée, has been ? Détrompez-vous: Michèle Alliot-Marie y croit encore. Invitée d'iTélé ce 27 août, l'ancienne ministre des Affaires étrangères de Nicolas Sarkozy affirme qu'elle n'exclut rien pour 2017.
Mais elle tient d'abord, évidemment, à préciser (comme tous les hommes et femmes politiques qui ont des ambitions présidentielles) que ce n'est pas la préoccupation première des Français :
2017, c'est en 2017. Et je pense que les Français ont aujourd'hui davantage envie qu'on parle de leur emploi, des retraites etc...
Michèle Alliot-Marie, qui fut pressentie pour affronter Nicolas Sarkozy lors d'une primaire interne en 2006,
Moi, pour 2017, je ne sais pas ce que je ferai. Je dis simplement une chose: je n'exclus rien. Puisque je ne sais pas ce que je ferai...
Comprenez donc qu'elle s'y verrait bien. Michèle Alliot-Marie explique ensuite les raisons d'une possible candidature :
Je n'exclus rien parce que j'écoute beaucoup les Français. C'est aussi l'avantage d'être dans l'opposition. Moi j'ai l'impression que les Français ont envie qu'on règle leurs problèmes.
Voir la vidéo :
Celle qui a du quitter le gouvernement Fillon après avoir profité du jet privé d'un homme d'affaire tunisien souvent présenté comme un ancien proche du chef d'Etat destitué Ben Ali explique ensuite pourquoi elle a le profil pour le job :
Je dis encore une fois, je pense que aujourd'hui que les idées que j'incarne qui sont les idées gaullistes à travers Le Chêne sont probablement une réponse très moderne à la crise qu'elle soit nationale, économique ou qu'elle soit morale, d'aujourd'hui.
Ce sont des idées que je défends et je verrai comment je les défendrai moi dans les années qui viennent.
Vous êtes prévenus.
Edit, 28 août, 10h30 : correction d'une erreur sur le propriétaire de l'avion emprunté par Michèle Alliot-Marie.