Face à la multiplication des reprises sur l'affaire des miettes, la présidence de la République a décidé de communiquer. Non, l'Elysée n'a pas porté plainte contre le président des anciens exploitants agricoles de l'Aisne.
Celui-ci avait proposé aux 500 adhérents de son association d'envoyer au chef de l'Etat une lettre réclamant la revalorisation de leurs pensions. Et d'ajouter dans le courrier des miettes de pain.
Ce lundi, France 3 Picardie expliquait que Henri Carton, 73 ans, a été entendu pendant 1h30 au commissariat de Laon et évoquait un dépôt de plainte de l'Elysée.
L'Elysée envoie un communiqué pour démentir cette information :
La présidence de la République dément formellement avoir déposé plainte contre des retraités ayant envoyé des courriers contenant des miettes de pain, et en a informé les intéressés par l’intermédiaire du préfet de l’Aisne.
Et d'expliquer la démarche de l'Etat dans l'audition de Henri Carton :
A la suite de cet envoi, le procureur de la République de Paris a souhaité entendre les explications et motivations des personnes concernées en les faisant auditionner. Le courrier adressé au président ne présente aucun caractère offensant et ne fait qu’exprimer l’inquiétude de ses auteurs sur la question des retraites agricoles.
Voir le communiqué de l'Elysée :