Nelson Mandela est décédé ce jeudi 5 décembre, à l'âge de 95 ans, a annoncé le président sud-africain Jacob Zuma à la télévision, dans la soirée.
Le héros de la lutte anti-apartheid et ancien président sud africain est décédé "à son domicile" et "aura des funérailles d'Etat", a aussitôt ajouté le chef d'Etat sud africain.
La figure de Nelson Mandela est très consensuelle, et les premières réactions des hommes politiques sur twitter ont une tonalité d'hommage unanime.
Le président de la République a diffusé, une petite heure après l'annonce du décès de Nelson Mandela, le communiqué de presse suivant :
Le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, considère que c'est "le père de l'Afrique du Sud" qui a disparu, ce jeudi 5 décembre.
Le chef de la diplomatie française, évoquant son propre combat contre l'apartheid, "l’un des grands et constants engagements de (s)a vie", salue "le géant charismatique qui s’en va" et présente les condoléances de la France à l'Afrique du Sud :
Avec Nelson Mandela disparaît le père de l’Afrique du Sud, le pilier du combat pour la liberté reconquise et pour la réconciliation. — Laurent Fabius (@LaurentFabius) December 5, 2013
Universellement admiré, il donnait son plein sens au mot humanité #NelsonMandela — Laurent Fabius (@LaurentFabius) December 5, 2013
Je l’admirais d’autant plus que la lutte contre l’apartheid a été l’un des grands et constants engagements de ma vie #NelsonMandela — Laurent Fabius (@LaurentFabius) December 5, 2013
Je salue le géant charismatique qui s’en va et j’adresse à sa famille, à ses proches, à son pays, mes très profondes condoléances #Mandela — Laurent Fabius (@LaurentFabius) December 5, 2013
Dans un long billet, très personnel, publié sur le site du Huffington Post, la ministre de la Justice, Christiane Taubira, raconte ses rencontres avec Nelson Mandela, qui l'ont laissée "figée comme un colibri ébloui par un alpinia fredonnant" :
Je m'étais blottie contre lui à Paris, en un lieu pourtant solennel, au ministère des Affaires étrangères.
(En Afrique du Sud, NDLR), sous le ciel d'un bleu austral, sous cette lumière à la fois vive et cordiale, il danse.
Je suis fascinée. Figée comme un colibri ébloui par un alpinia fredonnant.
Je le reverrai plusieurs fois. Et chaque fois, je cèderai au magnétisme.
Elle ajoute dans un tweet :
#Madiba gare à ceux de cet ailleurs s'ils ne savent veiller sur vous. Ici il fait gris et glacial sans vous. Je vous aime. ChT — Christiane Taubira (@ChTaubira) December 6, 2013
Son ministre délégué, Pascal Canfin, fait beaucoup plus court : "Le monde est moins beau", explique-t-il :
Nelson #Mandela est mort. Le monde est moins beau. — Pascal Canfin (@pcanfin) December 5, 2013
La ministre déléguée à la francophonie Yamina Benguigui explique que Nelson Mandela était son "guide" :
Nelson Mandela a incarne la lutte pour la dignité humaine la lutte sans le ressentiment c'était mon guide YB. — Yamina Benguigui (@YaminaBenguigui) December 6, 2013
Le ministre délégué à la Ville, François Lamy, premier membre du gouvernement français qui a réagi, avait évoqué de son côté son "profond respect" :
Madiba est dėcédė. Profond respect ! #Mandela — François Lamy (@lamy_f) December 5, 2013
Cécile Duflot, ministre du Logement, à l'unisson, évoque une vie comme une "leçon de politique et d'humanité", y ajoutant un #merciMonsieurMandela :
Sa vie restera une leçon de politique et d'humanité qu'il raconte magnifiquement dans "un long chemin vers la liberté"#merciMonsieurMandela — Cécile Duflot (@CecileDuflot) December 5, 2013
Toujours au sein du gouvernement, Fleur Pellerin et Victorin Lurel saluent, respectivement, "l'idéal d'égalité et de fraternité" incarné par Mandela et le "sémaphore universel" :
Adieu Madiba, sémaphore universel qui a guidé, guide et guidera ceux qui croient en une seule suprématie : celle des valeurs humanistes. — Victorin LUREL (@VictorinLurel) December 5, 2013
Plus que jamais, porter haut cet idéal d'égalité et de fraternité que Mandela a toute sa vie incarné (ph. via @afp) pic.twitter.com/cleYcHBg1D” — Fleur Pellerin (@fleurpellerin) December 5, 2013
Harlem Désir, premier secrétaire du Parti socialiste, assure, dans un communiqué "que le monde (...) perd aujourd’hui son plus grand combattant contre le racisme, et une figure universelle de l’égalité et de la fraternité", quand l'ancien premier ministre fait de Mandela "le symbole de la résistance et de la réconciliation".
Jean-François Copé, président de l'UMP, regrette quant à lui "une figure légendaire du XXe siècle" : "le monde perd un géant de l'Histoire, une des plus belles figures de l'humanité."
"On s'y attendait tous, mais quel grand vide", explique, de son côté, la députée écolo Barbara Pompili :
#Mandela On s'y attendait mais quel grand vide il nous laisse, cet homme immense, qui a montré qu'avec courage, ténacité, TOUT est possible — Barbara Pompili (@PompiliBarbara) December 5, 2013
(article régulièrement mis à jour, cliquez sur ce lien pour le rafraîchir)